
Un épisode douloureux. Pour parler de son livre “Showtime : souvenirs du chaos”, Laurence Boccolini était l’invitée, samedi 5 avril, du programme “On refait la télé” sur RTL. Ce fut notamment l’occasion de revenir sur son passage en 2008 dans le talk-show “On n’est pas couché” animé par Laurent Ruquier. Souvenez-vous, à l’époque, elle s’était rendue sur le plateau de France 2 pour faire la promotion de son ouvrage “Puisque les cigognes ont perdu mon adresse” dans lequel elle racontait pourquoi elle ne pouvait pas avoir d’enfants.
Au cours de l’entretien d’hier, une archive a été diffusée sur l’antenne de la radio généraliste du groupe M6. Dans celle-ci, on peut entendre Eric Naulleau dire à Laurence Boccolini : “Vous essayez vraiment de faire pleurer dans les chaumières. Là, je trouve, vous avez franchi les limites. Moi j’ai été choqué. Ça va être quoi la prochaine fois”. Dans le même extrait, Eric Zemmour poursuivait : “Je vais vous dire quelque chose. Il n'y a pas de droit à l'enfant. Un enfant, ce n'est pas un objet de consommation qu'on achète”. Réécoutant cette archive, l’ex-animatrice du “Maillon Faible” a réagi au micro de RTL : “Ça c’était affreux, c’était affreux !”.
Face au journaliste Eric Dussart et à Jade qui co-anime l’émission, Laurence Boccolini a fait savoir : “Ce droit à l'enfant, ça m'a achevé parce que le lendemain de la diffusion, il y a des associations d'adoptants qui m’ont appelé, qui m’ont dit : “Vous ne pouvez pas laisser passer ça. C'est toucher la douleur de ne pas pouvoir avoir d'enfants”. La star du petit écran qui est aujourd’hui aux commandes des “Enfants de la télé” sur France 2 n’a pas manqué de poursuivre : “C'est juste que je payais le fait d'être à TF1, d'être une animatrice, de ne pas avoir la carte, je suis sortie de là et je me suis dit : ‘Mais qu'est-ce que j'ai fait à ces deux personnes ?’”.

Toujours au sujet de ce moment difficile avec les deux ex-polémistes de Laurent Ruquier, Laurence Boccolini a confié : “Moi, j'ai jamais pleuré sur un plateau parce que c'est mon métier et je sais où sont les axes de caméra. Et je sens à côté de moi, c'est le cadreur avec la caméra épaule qui est là pour me prendre très près. Et il a son casque un peu de travers et j'entends la voix dire : "Rapproche-toi d'elle, elle chiale !". Et je vois apparaître soudain une assistante qui me met une boîte de Kleenex sous le nez”. Eric Dussart a alors lancé : “Comme si tout était parfaitement organisé !”.
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