Il n'avait jamais voulu parler de ce fameux tweet. Olivier Falorni y revient, pour la première fois, ce soir dans un numéro de "Complément d'enquête" sur France 2 consacré au business de l'intime dans les médias. La chaîne diffusera le premier portrait non-autorisé de Valérie Trierweiler, réalisé par Clément Castex. Le député de la Charente-Maritime, plusieurs mois après la bombe médiatico-politique lâchée par la première dame, a accepté d'y revenir et d'expliquer comment il l'a vécue.
Le tweet de Valérie Trierweiler était prémédité. A aucun moment Falorni, son ami, n'a douté de son authenticité. Et pour cause, elle l'avait prévenu, quelques instants avant de l'écrire. "A ce moment là, Martine Aubry dit que c'est un faux. Et moi, j'ai le réflexe de regarder mon portable. Elle avait eu la gentillesse de m'envoyer un SMS auparavant pour me prévenir qu'elle m'avait soutenu. C'était très simpe, elle m'annonçait qu'elle avait envoyé un tweet, de façon très naturelle, entre amis", explique-t-il. Avec le recul, il considère que ce message de 140 caractères était "sûrement une erreur", car on attend d'une première dame "qu'elle se taise, qu'elle reste dans sa cuisine, qu'elle continue son travail de plante verte". Mais pour lui, Valérie Trierweiler est une femme "moderne".
Ce tweet, la première dame le traîne depuis comme un boulet. Il a ouvert la voie à de nombreux ouvrages non autorisés sur sa vie privée et sa personnalité. Sa défiance à l'égard des médias a été renforcée. Récemment, lors d'un déplacement à Tulle avec François Hollande, agacée par les bousculades violentes provoquées par les journalistes, elle n'a pas hésité à mettre à l'écart l'un d'eux, devant les caméras du "Petit Journal" de Yann Barthès.
"Complément d'enquête"
Edition, presse, politique : le business de l'intime
Ce soir à 22h15 sur France 2.