Mieux que des gardes du corps, plus fort que le service de sécurité des hautes personnalités : Valérie Trierweiler ! La première dame de France, qui accompagnait ce week-end François Hollande pour son déplacement en Corrèze, a joué les gros bras avec les journalistes. Très présents autour du président pour recueillir ses confidences après le scandale Cahuzac, ils ont tous fait chou blanc. Aucune déclaration officielle, aucune interview, malgré l'insistance des reporters présents sur place. Mais à aucun moment ils n'ont été découragés tout au long du parcours de François Hollande dans les rues de Tulle.
Alors que certains d'entre eux sont écartés par le service d'ordre de la présidence de la République, Valérie Trierweiler, visiblement exaspérée par cette agitation médiatique, va leur donner un petit coup de main, a démontré hier "Le Petit Journal" de Canal+. Dans la plus grande confusion autour du président, elle en attrape un par la capuche et le tire vers elle avant de lui adresser un cinglant : "Bon, ça va là maintenant". De la graine de Bernadette Chirac, qui a toujours détesté les journalistes sans jamais vraiment s'en cacher.
La séquence, redoutable, a été rejouée plusieurs fois hier par Yann Barthès. Elle ne devrait pas améliorer l'image de la première dame de France, au plus bas dans les sondages depuis l'affaire du tweet. Récemment encore, lors de sa récente visite à Dijon, le Chef de l'Etat avait été interpellé par une femme alors qu'il serrait les mains des habitants. La revendication de celle-ci : qu'il n'y ait pas de mariage avec Valérie Trierweiler ! "Et ne vous mariez pas avec Valérie ! On ne l'aime pas en France. On ne l'aime pas, voilà..." avait-elle lancé.
Il y a quinze jours, c'est dans "Le grand journal" que Valérie Trierweiler ne s'est pas montrée franchement sympathique. Alors que Daphné Bürki, chroniqueuse dans l'émission, l'interrogeait sur ses goûts musicaux à l'aide d'une anecdote, elle avait fait mine de ne pas comprendre, provoquant un malaise en plateau.