Nouvelle chaîne pour une nouvelle vie. Sonia Chironi, l'ancienne présentatrice de la matinale des week-ends d'iTELE débarque sur France Ô le samedi 11 février prochain, pour co-présenter avec Raphaël Yem l'émission "#FlashTalk" dans une nouvelle formule. Elle remplacera donc à la présentation l'ancienne animatrice du programme, Valérie Brochard. A noter que l'émission est co-produite par LCP et diffusée sur la chaîne parlementaire à partir du dimanche 12 février à 14h et à minuit.
Programmée à 18h40, l'émission s'axera sur des débats dits "sauvages", "qui cassent les codes de débat en plateau", assure le communiqué de la chaîne. Le tournage se fera devant un public et dans un lieu "passant", comme un métro, un centre commercial, une université ou une place publique. Dans ce nouveau format, le public sera au même niveau que les invités et pourra interagir directement dans les échanges. "Le chômeur côtoie les spécialistes, le salarié de passage échange avec le retraité, les étudiants débattent entre eux avec passion. Il n'y a plus de frontières", ajoute la chaîne.
De plus, "#Flashtalk" misera sur une captation originale, puisque le tournage est entièrement filmé avec des smartphones. Les débats seront rythmés par trois sujets : "Le Dataflash", basé sur des mots-clés et des chiffres, "Le Storyflash" avec l'avis des internautes, et enfin "L'Oeil de Dycosh", une parodie réalisée par un youtubeur. Pour cette première de Sonia Chironi sur France Ô le 11 février et sur LCP le lendemain, le programme abordera la question "Consommer rend-il heureux ?".
Si Sonia Chironi rebondit sur France Ô, elle fait aussi partie du nouveau collectif formé par les anciens d'iTELE, baptisé "Explicite". "On ne monte pas un site d'info à proprement parler. On veut continuer à produire de l'information qu'on va proposer de manière organisée, structurée, éditorialisée (...) Ce n'est pas de l'opinion. On va faire de l'info mais on va la proposer sur Twitter, sur Facebook et sur YouTube pour aller à la rencontre de ces gens qui s'informent sur ces réseaux-là parce que les médias classiques ne les satisfont pas complètement", a expliqué Olivier Ravanello sur France Inter le 16 janvier dernier. Dès ce matin, le nouveau média lance une campagne de crowdfunding sur Kisskissbankbank, afin d'organiser sa première levée de fond, avec pour objectif d'atteindre 150.000 euros.