L'opérateur SFR va-t-il se rapprocher d'un autre pour réduire ses coûts ? Depuis plusieurs mois, les rumeurs vont bon train, une alliance avec Bouygues Telecom était évoquée ce week-end par Le JDD, avec Free Mobile il y a quelques semaines. "SFR n'est pas à vendre", a clarifié Stéphane Roussel, PDG de l'opérateur, lundi soir sur France 5.
"Ce sont des rumeurs, on peut vivre bien seul même si en ce moment, c'est un petit peu compliqué parce que les prix sont extrêmement bas, trop", a-t-il expliqué. Stéphane Roussel reconnaît que Free Mobile, depuis son arrivée en janvier dernier, "a bousculé le bas du marché", les forfaits à partir de 15 euros. Perte nette pour l'opérateur : 700.000 clients. "Ce n'est pas à lui que j'en veux. Mais c'est d'avoir donné les conditions à un quatrième opérateur de rentrer sur le marché sans avoir besoin d'investir énormément", a-t-il expliqué. Visé : le gouvernement de l'époque. François Fillon avait milité pour accorder une quatrième licence mais Nicolas Sarkozy n'y était pas favorable.
Alors que les syndicats sont mobilisés, Stéphane Roussel s'est aussi expliqué sur les 856 postes supprimés par l'opérateur. "Ce n'est basé que sur le volontariat, il n'y a pas de licenciement économique, pas de licenciement forcé (...) On n'envoie personne à Pôle emploi (...) Si j'attendais que ça n'aille pas bien du tout pour réagir, cela ne serait pas un plan de départs volontaires avec les moyens que l'on met (...) Personne ne partira s'il ne souhaite pas partir, il n'y aura pas de casse sociale", s'est-il justifié. Si vous avez raté cet entretien, puremedias.com vous propose d'en voir plusieurs extraits.