La chaîne avait de nouveau sévi. Hier soir, la chaîne L'Equipe a proposé une soirée spéciale, dédiée au 3.000e numéro de "L'Equipe du soir", présenté par Olivier Ménard. A cette occasion, une grande partie des chroniqueurs de l'émission sont intervenus sur le plateau du talk de 20h à 1h à du matin. En prime time, le canal 21 a diffusé un documentaire, réalisé par Sébastien Tarrago, sur les coulisses du programme.
Parmi les nombreuses anecdotes autour de "L'Equipe du soir", le journaliste est revenu sur l'un des visages les plus clivants de la bande de chroniqueurs : Gilles Favard. Sébastien Tarrago a évoqué avec lui ses suspensions d'antenne après des propos tenus dans l'émission et une altercation avec Yoann Riou. Durant l'été 2016, Gilles Favard avait été écarté trois mois pour avoir comparé le joueur Hiroki Sakai à un "vendeur de sushis". Il avait pris 4 mois en 2017 à la suite d'une violente altercation hors antenne avec Yoann Riou. Sébastien Tarrago a également révélé qu'il avait été suspendu un mois, durant le dernier Euro de football en 2021, pour avoir "prédit que les Belges allaient vite rentrer chez eux manger des frites".
"Est-ce que t'as regretté quand même parfois ?", a demandé le journaliste de la chaîne L'Equipe. "J'en ai regretté une mais pas les deux autres. La dernière m'a énormément marqué. Je trouve que c'est d'une injustice sans nom", a répondu Gilles Favard, précisant avoir regretté l'altercation avec Yoann Riou. Il s'est ensuite défendu de tout racisme : "On me prend pour mes connaissances footballistiques et pour les mots que je peux dire ou les images que je peux donner dans mes interventions. Alors, un vendeur de sushis, pour moi, ça n'a rien à voir avec du racisme. Quand on est Belges et qu'on rentre à Bruxelles pour manger des frites, c'est tout à fait la logique absolue".
Interrogé à ce sujet, Olivier Ménard a pris cette séquence avec dérision : "Gilles, c'est le mec que tu regardes et tu te dis : 'Qu'est-ce qu'il va nous sortir ?'. Parfois, lui non plus, il ne sait pas ce qu'il va nous sortir. Donc, parfois, ça pète. Il est dans l'humeur ! Il a déconné, il a été suspendu. Roule ma poule !". Du côté de la chaîne, son comportement passe un peu moins. Marc Lac, rédacteur en chef du canal 21, a confié dans le documentaire : "Il n'est pas facile à manager, mais c'est un bon chroniqueur. Il est dans le milieu du foot depuis 40 ans. Il connaît toutes les coulisses. Il a un avis très tranché sur les choses. Il est légitime. Il revient jusqu'au moment où il ne reviendra pas s'il fait quelque chose qui fait qu'il ne reviendra pas". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.