L'actualité politique de ces derniers jours est incroyablement chargée, entre la victoire du Front national aux élections européennes dimanche et l'affaire Bygmalion, qui a explosé lundi soir et causé l'annonce de la démission de Jean-François Copé hier. Le président de l'UMP, qui quittera ses fonctions le 15 juin prochain et sera remplacé par trois anciens premiers ministres, était l'invité de Gilles Bouleau hier sur TF1 pour s'expliquer. Et il a assuré au journaliste que son intégrité et son honnêteté étaient "totales".
Mais, malgré le départ annoncé de Jean-François Copé, l'UMP traverse une véritable crise de confiance, qui touche les sympathisants et les militants. Certains avaient d'ailleurs mis la main à la poche pour renflouer les caisses du parti l'été dernier, quand les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy avaient été invalidés par le Conseil constitutionnel. Une mise à contribution qui passe mal dans le contexte actuel.
Ce matin, dans "Le Grand 8" sur D8, Laurence Ferrari et ses chroniqueuses sont revenues sur ce feuilleton politique, et plus particulièrement sur l'intervention de Jean-François Copé hier sur TF1. L'ancienne présentatrice du 20 Heures de la chaîne, qui a complimenté l'interview menée par son confrère Gilles Bouleau, a demandé à ses chroniqueuses leur avis sur cet entretien, dans le cadre de la rubrique top/flop. Et, sans surprise, toutes ont voté pour le flop.
Mais c'est la prise de parole de Roselyne Bachelot qui s'est avérée la plus marquante. "Je ne vis pas cette chose-là comme une simple spectatrice. Je suis adhérente de l'UMP", a commencé l'ancienne ministre des Sports et de la Santé. "Et j'ai reçu hier la lettre de Jean-François Copé avec ma petite vignette parce que j'avais payé ma cotisation 2014, en disant 'Vous pouvez me faire confiance et vous pouvez compter sur moi'. Et finalement, je suis une des 220.000 militants de l'UMP. Et je suis en train de penser à nous, à eux...", a poursuivi Roselyne Bachelot, visiblement émue.
"Ce type nous a emmenés à un véritable désastre ! Un désastre moral. Je ne sais pas s'il était au courant ou pas. Mais, quoi qu'il en soit, il était le patron de cette entreprise humaine qui est un parti politique, un grand parti de droite conservateur, et on en est là... Mais moi... J'ai les boules !", a lancé la chroniqueuse, avouant qu'elle pensait que la situation n'était pas réparable "dans la formation actuelle". puremedias.com vous propose de découvrir la séquence en vidéo.