Une pastille humoristique qui n'en finit plus de susciter des réactions. La semaine dernière, une nouvelle humoriste de "Télématin" sur France 2, Alexandra Pizzagali a créé la polémique en consacrant sa première chronique à l'auteur de l'attentat de Nice, le jour de l'ouverture du procès. "Amateur de salsa et de musculation, pour l'instant pardonnez-moi mais ça ressemble beaucoup à mon homme idéal", avait-elle par exemple lancé, tout en comparant le terroriste à un "petit Ricky Martin de la Côte d'Azur".
Le jour-même, France Télévisions avait présenté ses excuses aux téléspectateurs, tout comme Thomas Sotto dès le lendemain. Et ce week-end, un cadre du service public a annoncé à nos confrères de "Var matin" qu'Alexandra Pizzagali ne reviendra pas dans "Télématin".
Invitée du "Buzz TV" de "TV Magazine", Roselyne Bachelot, qui a retrouvé son fauteuil dans les "Grosses têtes" en cette rentrée, a été invitée à réagir à cette séquence. Et l'ex-ministre de la Culture, réputée pour son humour, a condamné sans détour le sketch de "Télématin". A la traditionnelle question "Est-ce-qu'on peut rire de tout ?", elle a répondu : "Oui, à condition d'avoir du talent".
Et d'ajouter : "Là, il n'y en avait pas et c'était particulièrement maladroit sur une chaîne du service public à une heure de grande écoute". Pour elle, Alexandra Pizzagali n'était pas à sa place ce jour-là : "Faire ce genre de prestation dans un cabaret, ça peut s'entendre".
Très en verve, la septuagénaire a également réagi aux récents propos de Ségolène Royal tenus sur BFMTV concernant la guerre en Ukraine. Elle avait le 1er septembre dernier jeté le doute sur des crimes de guerre, sous-entendant qu'ils provenaient de la propagande du président ukrainien Volodymyr Zelensky. L'ex-candidate à l'élection présidentielle avait ensuite fait son mea culpa sur LCI, ce qui a agacé le patron de BFMTV Marc-Olivier Fogiel, qui a décidé de ne plus faire appel à elle. Une ligne de conduite que comprend Roselyne Bachelot. "Quand on est rémunéré par une chaîne d'information en continu, et quand on profère ces propos contestés sur cette antenne, on vient s'en expliquer ou s'en excuser chez son employeur. Là, je reconnais que ce n'est pas acceptable", a-t-elle estimé, jugeant le comportement de Ségolène Royal "totalement incompréhensible".