Feu vert. Ce vendredi à la mi-journée, Roselyne Bachelot a officialisé sur Twitter la reprise de ses activités médiatiques. Après son passage au gouvernement en tant que ministre de la Culture, ce retour était soumis à un avis favorable de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, pour vérifier si les activités envisagées ne posaient pas de problème au niveau pénal ou déontologique.
"Je me réjouis de vous retrouver à la rentrée et pas seulement dans 'Les grosses têtes' !", a tweeté l'ancienne membre du gouvernement, officialisant dans le même temps son arrivée sur BFMTV pour la saison à venir. Au cours de la dernière décennie, après avoir officié sur feu i-Télé, devenue CNews, Roselyne Bachelot avait été un des visages de LCI, se voyant même confier les commandes de sa propre émission durant la saison 2018/2019, "L'heure de Bachelot". Sur BFMTV, elle intègrera la bande de "22h Max", menée par Maxime Switek, qui a promis d'ailleurs, toujours sur Twitter, l'arrivée d'une "toute nouvelle équipe".
En revanche, Roselyne Bachelot précise que la Haute autorité pour la transparence de la vie publique ne l'a pas autorisée à reprendre son "billet consacré à l'art lyrique" sur France Musique, sobrement intitulé "La chronique de Roselyne Bachelot". "Mais je continuerai d'écouter fidèlement ma station préférée, joyau du service public de l'audiovisuel !", a-t-elle souligné.
Concernant "Les grosses têtes" sur RTL, la septuagénaire avait rejoint les pensionnaires de l'émission de Laurent Ruquier dès 2015, avant de quitter l'émission en 2020, à la faveur de sa nomination dans le nouveau gouvernement de Jean Castex. "Laurent a été dans les premiers à m'envoyer un message et me dire que mon fauteuil m'attendait. Et c'est une émission que j'aime beaucoup. Elle est populaire, mélangeant la culture et les fous rires dans un esprit souvent rabelaisien mais qui est tout à fait conforme à la tradition française. C'est un beau pied de nez aux pisse-vinaigre et aux snobs", confiait il y a quelques semaines Roselyne Bachelot dans "Le Parisien".