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"Ça peut vous arriver" avec Julien Courbet : L'Arcom intervient auprès de M6 et de RTL pour non-respect "du droit à l'image et à la vie privée" d'une participante
Publié le 12 avril 2025 à 12:38
Par Olivier Cortinovis | Journaliste
Sportif frustré (les ligaments croisés tu connais…) qui a choisi le journalisme pour tacler ceux qui ont réussi. Mon volume de jeu me permet aujourd’hui de couvrir toujours autant de terrain, des grands shows de la TNT (Koh-Lanta, Star Academy, Pékin Express) aux séries les plus confidentielles sur Netflix. Avec un seul credo dans la musette : celui de raconter des histoires avec de l’humain et un peu d’humour dedans
Dans l'émission du 30 septembre dernier, l'identité de deux plaignants a été diffusée sans leur autorisation.
"Il faut réfléchir avant !" : Julien Courbet pousse un coup de gueule contre les auditeurs qui se désistent avant leur passage dans "Ça peut vous arriver" © M6
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Julien Courbet et "Ça peut vous arriver" ont été rattrapés par la patrouille de l'audiovisuel. Dans un communiqué publié le 8 avril, l'Arcom a dû mettre en garde l'animateur de M6 et RTL au sujet d'une erreur qui n'est pas passée inaperçue lors de l'émission diffusée le 30 septembre dernier. L'autorité de régulation, responsable de la fermeture de C8 et de NRJ12, a en effet écrit avoir "été alertée au sujet d’une séquence au cours de laquelle l’identité de deux plaignants a été diffusée sans leur autorisation". Il est indiqué qu'"elle a considéré que la divulgation d’informations personnelles, sans le consentement des plaignants, constituait une atteinte aux droits de la personne". L'Arcom reproche également au présentateur de "Capital" de ne pas être intervenu durant le débat et donc d'avoir maîtrisé son antenne.

Pas de sanction mais un avertissement

En conséquence de ces griefs, le gendarme de l'audiovisuel a décidé de ne pas appliquer de sanctions mais de sermonner les auteurs des faits. "L'Autorité a fermement demandé aux éditeurs de veiller, à l'avenir, au respect de leurs obligations conventionnelles relatives au respect des droits de la personne et à la maîtrise de l'antenne", conclut ce communiqué, écrit après l'assemblée plénière du 12 mars 2025. 

A lire aussi : "Ne nous appelez pas !" : Le coup de gueule de Julien Courbet après le désistement d'un auditeur dans "Ça peut vous arriver" sur RTL

Ce rappel à l'ordre succède à la récente condamnation de BFMTV pour non respect du "droit à l'image et à la vie privée". Le 17 juillet 2023, lors d'un reportage pour illustrer des annonces politiques d’Elisabeth Borne autour de la création "d'un délit d’homicide routier", la chaîne d'information incarnée par Benjamin Duhamel, François Gapihan ou encore Maxime Switek avait suivi la Première ministre de l'époque lors d'un déplacement dans un établissement de soins. Sans son accord, la plaignante – dont l'établissement est devenu le lieu de vie à la suite d'un accident – a alors été montrée "au centre de l'image, pendant plusieurs secondes" dans son fauteuil roulant. Or, le canal 15 de la TNT "ne disposait d'aucune autorisation de la tutrice pour diffuser publiquement l'image de la majeure protégée", comme l'a souligné l'avocat de la jeune femme, qui a obtenu 6.000 euros d'indemnisation "en réparation du préjudice moral résultant de l'atteinte faite au droit au respect de sa vie privée et à son droit à l'image".

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