Elle n'a pas l'intention de s'en laisser compter. Invitée ce mercredi matin du "Club de l'été" sur Europe 1, Roselyne Bachelot a évoqué au micro de Thomas Isle sa rentrée médiatique. L'ancienne ministre de la Culture reprendra en effet son fauteuil dans "Les grosses têtes" aux côtés de Laurent Ruquier sur RTL. Et à la question de savoir s'il est légitime pour une ancienne responsable politique de haut rang de plaisanter chaque après-midi à la radio, l'intéressée n'a pas hésité un seul instant. "Franchement, les pisse-vinaigre et les peine-à-jouir, j'en ai rien à cirer", a-t-elle déclaré avec son franc parler habituel.
"Je pense que je suis une citoyenne comme les autres. J'apporte ce qui est ma personnalité", a poursuivi Roselyne Bachelot. Et d'ajouter : "Je ne suis plus ministre. Je fais des fonctions éditoriales dans un certain nombre de médias et franchement, 'Les grosses têtes', c'est une émission formidable. C'est une vraie émission populaire. Et les snobs et les élitistes, vraiment, c'est pas mon propos". puremedias.com vous propose de revoir cette séquence.
Fin 2020, alors qu'elle était en exercice, la septuagénaire avait déjà pris la défense de l'émission culte de RTL - en pleine polémique sur des blagues jugées sexistes et racistes - en déclarant au micro de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV : "C'est une émission de divertissement. J'ai beaucoup ri aux 'Grosses Têtes', je continue de rire aux 'Grosses Têtes' et je continuerai de rire aux 'Grosses Têtes'".
L'ancienne ministre a également dévoilé au cours de l'entretien sur Europe 1 qu'elle sera présente dans pas moins de trois rendez-vous sur BFMTV à la rentrée : outre "22h Max" avec Maxime Switek, elle accompagnera également Jean-Baptiste Boursier le dimanche et débattra régulièrement avec Alain Duhamel. Sur RTL, en plus des "Grosses têtes", Roselyne Bachelot sera une des intervenantes régulières de l'émission "On refait le monde" présentée par Eric Brunet.
Enfin Roselyne Bachelot a réagi à la récente décision de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATPV), qui a autorisé les activités pré-citées la concernant, mais a en revanche mis son veto sur son projet d'éditorial hebdomadaire et de podcast sur France Musique, jugeant cela '"incompatible avec ses anciennes fonctions gouvernementales". Une prudence que l'ancienne ministre devra observer pendant une période de trois ans, soit jusqu'à la fin mai 2025. "J'ai du mal à imaginer que le fait de tenir un éditorial de huit minutes sur la musique classique peut être une interférence avec la gestion, à moins de guetter madame Sibyle Veil dans les couloirs (la présidente de Radio France, ndlr)... Mais enfin, je suis très obéissante", a ironisé Roselyne Bachelot sur Europe 1 ce matin.