Valérie Trierweiler a mis ses menaces à exécution. La première dame a effectivement déposé plainte contre les auteurs du livre "La Frondeuse", une biographie non autorisée, pour "diffamation et atteinte à la vie privée". Alix Bouilhaguet et Christophe Jakubyszyn, nouveau patron du service politique de TF1, y révélaient notamment une liaison entre la journaliste de Paris Match et Patrick Devedjian, député UMP. Valérie Trierweiler réclame aujourd'hui 85.000 euros, révèle Le Parisien. 40.000 aux auteurs, 40.000 à l'éditeur et 5.000 euros au titre des frais de justice. Le procès devrait avoir lieu le 10 décembre devant la 17ème chambre du tribunal de grande instance de Paris.
Cette biographie de Valérie Trierweiler avait créé la polémique début octobre pour la teneur des révélations qu'elle contient. Selon les auteurs, la première dame et Patrick Devedjian auraient eu "une relation intime qui aurait duré plusieurs années. A l'époque, ils sont tous les deux engagés. Ils ont hésité à faire le grand saut, à changer de vie. Patrick Devedjian a tergiversé si bien que Valérie Trierweiler s'est laissée courtiser par un deuxième homme d'un autre bord politique : François Hollande." Le livre raconte également une scène où Nicolas Sarkozy aurait tenté de séduire Madame Trierweiler. Ces assertions avaient provoqué bon nombre de réactions indignées, à l'instar du message posté par Jean-Michel Aphatie sur Twitter : "Ça c'est minable, rien à voir avec du journalisme". "Euh, si on fouille chez les ex, où s'arrêtera-t-on ?!", écrivait pour sa part Michel Grossiord.