Nouvelle plainte déposée par Valérie Trierweiler, compagne de François Hollande et par ailleurs journaliste à Paris Match. Depuis quelques mois, la Première dame saisit la Justice à tour de bras, pour protéger sa vie privée (elle a assigné VSD, Public, Voici et Closer cet été après la publication de photos la représentant en maillot de bain) mais aussi pour des motifs plus surprenants, comme "usurpation d'identité" ou "collecte et traitement illicite de données personnelles" lors de deux dépôts de plainte contre X.
Mercredi, Valérie Trierweiler a annoncé son intention de saisir une nouvelle fois la Justice après la publication d'une biographie signée par les journalistes Alix Bouilhaguet et Christophe Jakubyszyn. Ce dernier a été nommé mardi responsable du service politique de TF1-LCI, en remplacement de François Bachy. "Le caractère des propos sous forme d'affirmations des auteurs, adossés à des rumeurs non avérées et malveillantes visant à salir sa personne et ses proches, ont conduit Mme Valérie Trierweiler" à porter plainte pour "diffamation et atteinte à la vie privée", a expliqué l'avocate de Madame Trierweiler dans un communiqué.
Intitulée "La Frondeuse", cette biographie de Valérie Trierweiler a créé la polémique en début de semaine par la teneur des révélations qu'elle contient. Selon les auteurs, la Première dame et Patrick Devedjian, le président UMP du conseil général des Hauts-de-Seine, auraient eu "une relation intime qui aurait duré plusieurs années. A l'époque, ils sont tous les deux engagés. Ils ont hésité à faire le grand saut, à changer de vie. Patrick Devedjian a tergiversé si bien que Valérie Trierweiler s'est laissée courtiser par un deuxième homme d'un autre bord politique : François Hollande." Le livre raconte également une scène où Nicolas Sarkozy aurait tenté de séduire Madame Trierweiler.
Ces assertions ont provoqué nombre de réactions, à l'instar du message posté par Jean-Michel Aphatie sur son fil Tweeter : "Ça c'est minable, rien à voir avec du journalisme". "Euh, si on fouille chez les ex, où s'arrêtera-t-on ?!", écrit pour sa part Michel Grossiord. Sur les réseaux sociaux, la révélation a suscité autant de sarcasmes que de critiques...