Vincent Bolloré est un homme d'affaires insatiable. Après avoir pris des parts en Italie dans Mediaset et Telecom Italia, Vivendi, la société qu'il dirige, s'offre pour 159 millions d'euros 15% du capital de Fnac, leader français de la distribution de biens culturels. Vivendi en devient le deuxième actionnaire, derrière le groupe Artémis (famille Pinault), et devrait récupérer à cette occasion deux sièges au conseil d'administration.
Objectifs de ce rapprochement selon le communiqué de Vivendi, la mise en place de partenariats de distribution pour les sécuriser (Vivendi est propriétaire de la major Universal), une coopération "renforcée" sur les concerts, le développement des services digitaux et "l'accélération du développement à l'international de la Fnac", notamment en Affrique. Vincent Bolloré veut créer des passerelles entre toutes les sociétés dans lesquelles il a des participations.
Pendant ce temps, la Fnac court toujours après l'anglais Darty. Sa proposition de rachat a été récemment rejetée et Conforama a fait une contre-offre. Mais grâce à l'arrivée de Vivendi dans son capital, la Fnac sera désormais mieux armée pour tenter une nouvelle approche.