Le paparazzi Sébastien Valiela, auteur des clichés à l'origine du "GayetGate", n'a pas beaucoup apprécié la récente sortie de Mazarine Pingeot le concernant. Interrogée lundi sur RTL, la fille de François Mitterrand, dont l'existence a été justement révélée en 1994 par Sébastien Valiela et Pierre Suu en Une de "Paris Match", avait qualifié d'"absolument ignobles" les récents clichés du photographe parus dans "Closer". "Le geste de révéler la vie privée est de toute façon un viol que je trouve insupportable", avait-elle ajouté.
Avant d'expliquer : "Je ne vois pas pourquoi sous prétexte que François Hollande est président, on devrait connaître toute sa vie privée. Ça ne concerne que lui. Sa relation n'empiétait pas sur quoi que ce soit, donc je ne vois pas pourquoi on ne lui fout pas la paix". Interrogée ensuite sur l'exposition "Paparazzi!" au centre Pompidou de Metz dans laquelle le travail de Sébastien Valiela est notamment mis en valeur, Mazarine Pingeot n'avait pas eu des mots plus tendres. "Il est fier de faire du mal, fier de ses photos, il est fier de planquer pendant des heures comme un rat. On est dans une inversion de valeurs aujourd'hui qui est très déstabilisante", avait-elle commenté.
Ce matin, le paparazzi a donc choisi de répondre sur RTL. "Je trouve que Mazarine Pingeot a la mémoire très courte" a-t-il rétorqué. "Six mois après la publication des photos dans Paris Match qui ont révélé son existence, elle reposait en couverture du magazine. Qui faisait les photos ? Encore Pierre Suu et moi. C'est donc elle qui nous a donné son premier rendez-vous" a-t-il expliqué, soulignant qu'à l'époque, "la France entière voulait ce premier rendez-vous".
Et Sébastien Valiela d'y voir le signe d'une certaine reconnaissance de son travail. "Ce n'est pas anodin qu'elle nous donne ces photos à nous" a-t-il affirmé. "Quand je l'entends dire que c'était un viol, je me dis qu'elle a peut-être un syndrome de Stockholm et qu'elle aime bien ses bourreaux" a conclu avec ironie le paparazzi.