Un nouveau venu dans les kiosques. Le 17 octobre prochain, sera lancée la revue "Big Time". Affublé du slogan "Rien ne presse", ce nouveau titre ambitionne de "prendre le temps" pour explorer l'époque et le monde. Petite originalité, "Big Time" ne sortira que cinq fois par an, uniquement autour des périodes de vacances, quand ses potentiels lecteurs ont "du temps pour lire". Les cinq numéros paraîtront ainsi peu avant les vacances de la Toussaint et les ponts de novembre, les vacances de Noël, les congés d'hiver, les ponts de mai et bien sûr les vacances d'été.
Vendue au prix de 19 euros et disponible avec différentes formules d'abonnement, déjà lancées sur Ulule, cette revue, qui veut s'inscrire dans la lignée de "Zadig", "XXI" et "America", est une création de Clément Boulle, journaliste et entrepreneur. Au sein de comité stratégique, on retrouve notamment Frédéric Beigbeder, Marie-Laure Sauty de Chalon, qui a dirigé le groupe aufeminin entre 2010 et 2018, ou encore Mathieu Gallet, ancien patron de Radio France. Parmi ses premières signatures, "Big Time" annonce Pierre Favier, Marion Van Renterghem et Eric Naulleau. Les illustrations sont signées Malika Favre, qui collabore notamment au "New York Times" et au "New Yorker".
Dans chaque numéro, "Big Time" promet notamment des entretiens avec des "grands témoins". Le chef Pierre Gagnaire, qui cumule quinze étoiles au Michelin, a les honneurs de la Une du premier numéro. Au sommaire, on retrouve également une interview de François Hollande dans laquelle l'ancien chef de l'État revient sur le renoncement de Barack Obama, en août 2013, à intervenir dans la guerre en Syrie. Des sujets sur le rire, la géopolitique de l'art contemporain et l'économie de marché sont aussi au programme, tout comme des pages "évasion" à Bologne et Tanger. Dans la rubrique "Hommage à la presse", les lecteurs pourront relire l'article du "New York Times" à l'origine du mouvement #MeToo. À terme, les dirigeants de "Big Time" espèrent que la revue se vendra "15.000 à 25.000 exemplaires". Par choix, pour privilégier le papier, elle ne publiera pas ses contenus sur le web.