Ce lundi 1er juillet, on apprenait le décès de l'animateur Jean-Pierre Descombes, survenu le 30 juin des suites de la maladie de Parkinson. Pour sa première émission sur Europe 1 dans la tranche 16 heures - 18 heures, Eliott Deval a invité Marc Menant pour rendre hommage à celui avec qui il avait co-animé "Les jeux de 20 heures" sur FR3.
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"Pourquoi vous êtes dans ce studio Marc, parce que vous avez collaboré avec Jean-Pierre Descombes" introduit Eliott Deval. "J'ai présenté 'Les jeux de 20 heures pendant' trois ans, les trois dernières années des 'Jeux de 20 heures'" rappelle Marc Menant avant de poursuivre : "Et Jean-Pierre était celui qui était dans la foule." "Je dois dire que le contact avec le public était sans doute sa façon d'envisager l'existence, c'est-à-dire donner de l'amour, donner de la complicité, d'être dans la générosité. C'est le garçon le plus charmant que je n'aie jamais rencontré."
"C'était l'embrassade fraternelle"
Celui qui, par le passé, a travaillé pour Europe 1 , continue son éloge : "Dans ce métier, il y a parfois des petites haines, des jalousies [...] C'est pas toujours on se tape sur l'épaule. Mais, avec lui, c'était l'embrassade fraternelle. C'était le garçon qui faisait attention à tout, et un humour débordant. On passait son temps à pleurer de rire."
Eliott Deval flatte Marc Menant : "Mais avec vous aussi on passe son temps à pleurer de rire" avant de raconter : "Je vous ai appelé et je vous ai annoncé la disparition de Jean-Pierre Descombes et je vous ai dit 'venez lui rendre hommage' parce que je suis sûr que cette voix, cette émission elle parle à des centaines de milliers d'auditeurs...". C'est alors que Marc Menant se souvient des audiences réalisées par le programme : "Il y avait 5 millions de téléspectateurs tous les soirs."
Le nouveau titulaire de la case de 16 heures - 18 heures, pour deux semaines, sur Europe 1, demande à son invité : "C'était quoi le coeur de l'émission à ce moment-là ?" Marc Menant explique alors : "Il y avait trois invités qui étaient souvent des chansonniers, des chanteurs. On a été les premiers à recevoir Céline Dion. On a reçu Richard Cocciante. Puis vous aviez Jean Amadou, toute cette brochette de gens qui faisaient de l'humour leur quotidien. On tournait les événements en dérision et y avait des jeux de Français, aujourd'hui la langue elle se perd."
Marc Menant fait mine de s'énerver : "Il n'était pas question de langue inclusive" avant de continuer plus calmement : "C'était par exemple interpréter un adjectif et tout ça sous le contrôle de Maître Capello".
Une séquence hommage à celui qui a aussi été la voix off du "Juste Prix" et de "Une famille en or" que puremedias.com cous propose de regarder.
