Julien Arnaud a pris l'habitude de vivre dans l'ombre de Gilles Bouleau . Le journaliste joue en effet les jokers de luxe lorsque l'habituel présentateur des JT de 20h de TF1 s'octroient des vacances méritées. Un rôle dans lequel le co-animateur de la tranche 12h-15h sur LCI s'épanouit car pouvant bénéficier d'une liberté essentielle dans son métier. Une place de titulaire ne le fait toujours pas fantasmer. "Après dix-huit ans, on n'est plus dans le domaine du rêve. J'en ai l'envie bien sûr si l'occasion se présente et j'aurais le plaisir de le faire", a néanmoins confié au micro de RTL ce soldat loyal, qui souhaite rester dans le giron de TF1.
Pourtant, un amusant imbroglio pourrait le motiver à quitter le navire : l'existence d'un autre Julien Arnaud dans le même groupe. Son confère et homonyme travaille au sein du service politique de la Une et tient une chronique dans Bonjour ! La Matinale TF1. Ce qui peut occasionner des situations cocasses, comme l'a rappelé ce dernier, avec humour, dans "On refait la télé", ce samedi 18 mai 2024. "Depuis sept ans que je suis à TF1, je ne reçois quasiment aucune lettre, aucun livre, aucun colis, tout va directement dans ta case courrier" a-t-il indiqué, avant de solliciter son collègue : "Donc je voulais savoir si tu pouvais faire un petit quelque chose..."
Cette requête n'a pas étonné le recordman de victoires dans "Le grand concours des animateurs", lequel a reconnu que ce micmac entraînait une certaine confusion dans les bureaux. "Ça a créé plein de situations complètement dingues. À un moment, d'ailleurs, la paie de TF1 m'a payé ses primes. Il y a des quiproquos tout le temps, des gens qui m'appellent et se mettent à me raconter des trucs sur son émission à lui. [...] Je me demande si on l'a déjà appelé pour lui proposer le 20 heures", a fait savoir le remplaçant de Gilles Bouleau. Avec auto-dérision, il s'est même moqué de son propre patronyme, pas original pour un sou : "C'est quand même un nom d'une banalité crasse ! C'est tombé comme ça. Si on s'était appelé Harry Roselmack, ou un nom qui claque... Mais là, Julien Arnaud, il n'y a pas plus anonyme comme nom ! Mais c'est comme ça, c'est plutôt rigolo qu'autre chose. Mieux vaut en rire et profiter des avantages de cette situation, elle, atypique.