La nouvelle ligne éditoriale de "Touche pas à mon poste" aura eu raison de lui. Invité du "Club de l'été" sur Europe 1 ce mercredi, Benjamin Castaldi est revenu sur les raisons de son départ de l'émission quotidienne de C8. S'il a répété avoir appris beaucoup de choses aux côtés de Cyril Hanouna, il est une nouvelle fois revenu sur les changements dans l'émission, ayant motivé son départ.
"L'émission a pris un virage qui est plutôt actualité, etc. Ce n'est pas du tout mon truc. Je ne suis pas éditorialiste politique ni sociétal, ni rien du tout et je n'ai pas envie de donner mon avis sur des sujets parce que ce n'est pas mon métier. Donc ça, ça m'a posé un problème cette année, mais c'est mon problème à moi", a-t-il expliqué au micro de la radio bleue.
L'ancien animateur de "Secret Story" a aussi déploré que chaque phrase prononcée dans l'émission est "amplifiée, déformée" et génère un "combat permanent" sur les réseaux sociaux. "C'est très compliqué à gérer en termes de communication", a-t-il souligné avant d'indiquer qu'il se posait des questions depuis décembre 2022. "Ma dernière sortie, ça avait été sur le chat qui avait été écrasé par la SNCF, où j'ai dit qu'on avait bien fait de rouler sur le chat parce qu'on n'allait pas mettre 1200 personnes en retard pour un chat... Autant vous dire que j'étais bien reçu sur les réseaux ! Mais je le pensais."
Après M6, TF1 et désormais C8, le désormais ex-chroniqueur a l'intention de se consacrer au théâtre. "Je pense être un bon animateur, j'aime bien ce métier, mais je ne peux pas être dans la polémique en permanence", a encore justifié Benjamin Castaldi. "Honnêtement, quand j'arrive sur 'TPMP', j'ai une très belle expérience de télé. Il y a un outil que je n'ai jamais côtoyé, c'est le talk-show. (...) Ça va extrêmement vite, en termes de répartie, etc. Je ne suis pas le roi de la répartie, mais j'ai beaucoup aimé faire cette émission."
Durant la saison 2022/2023, de multiples condamnations de l'Arcom, le gendarme de l'audiovisuel français, ont contraint C8 à s'astreindre de sanctions d'une valeur totale de 4,5 millions d'euros. Cette somme est reversée au Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC). Ce n'est peut-être pas fini. D'après "L'informé", "Cyril Hanouna est encore dans le viseur de l'Arcom après une séquence de 'TPMP' sur Joy Hallyday. Avec ses chroniqueurs, il a commenté une vidéo de la fille cadette de Johnny Hallyday, âgée de 14 ans, en maillot de bain". Une séquence qui avait provoqué la colère de Laeticia Hallyday qui avait porté plainte contre l'émission.