Une semaine après la diffusion d'une vive altercation avec Elise Lucet dans les couloirs du parlement européen, immortalisée par les caméras du magazine "Cash Investigation" de France 2, Rachida Dati n'est toujours pas calmée.
Après avoir dénoncé les "méthodes scandaleuses" et le "harcèlement" dont elle a été victime, l'ancienne protégée de Nicolas Sarkozy a de nouveau dénoncé ce matin le travail de la journaliste de la chaîne publique. "Moi je n'ai pas à lui répondre. Vous savez, la suspicion jetée par des journalistes qui veulent exister en créant des polémiques gratuites, ça discrédite votre profession et ça décrédibilise les politiques. (...) C'est tellement facile de jeter le soupçon sur quelqu'un comme moi", a-t-elle déclaré sur LCI dont elle était "L'invitée politique", le rendez-vous que la chaîne d'info en continu propose en partenariat avec Radio Classique.
"Mais si elle veut exister, il y a peut-être d'autres sujets sur lesquels elle pourrait enquêter. La pauvre, si elle veut exister grâce à ça, je lui laisse un peu cette minute de gloire", a-t-elle répondu à Gérard Leclerc. Rachida Dati a estimé que sa situation financière était "très claire". "Je n'ai de comptes à rendre qu'à mes électeurs et aux autorités publiques", a-t-elle ajouté, se disant "choquée" par l'attitude de notre consoeur.