La décoration, c'est (presque) fini pour Valérie Damidot sur M6. En février dernier, lors d'un déjeuner de presse, l'animatrice a annoncé qu'elle arrêterait la version hebdomadaire de "D&co" à la fin de l'année. Néanmoins, la déclinaison en prime time du programme où Valérie Damidot a 7 jours pour transformer totalement une maison est conservée. Un soulagement pour la présentatrice du célèbre rendez-vous de la Six.
Et c'est à cette version de "D&co" qu'a participé il y a deux ans Béatrice Brouteland, une habitante de Ressons-l'Abbaye dans l'Oise. Mère de neuf enfants, la Picarde avait fait appel à Valérie Damidot pour totalement transformer sa maison après avoir été escroquée par un entrepreneur. Diffusé pour la première fois le 21 septembre 2011, ce numéro de "D&co, une semaine pour tout changer" avait réuni 2,6 millions de téléspectateurs, soit 11,7% du public.
Le passage de Valérie Damidot dans la petite commune de l'Oise n'a pas déplu à la famille, loin de là. "Au début, on se croyait en vacances" reconnaît d'ailleurs Béatrice, ajoutant avoir mis "un mois" avant de s'habituder à son nouvel intérieur. Mais, comme le rapportent nos confrères du Courrier-Picard.fr, la famille nombreuse doit faire face à quelques petits imprévus, qui ne viennent pourtant pas entacher leur bonheur.
En effet, depuis le passage de l'émission, Béatrice doit payer la taxe locale d'équipement car son garage a été transformé en une "zone habitable" de 80 mètres carrés. Soit un total de "2.500 euros à payer sur deux ans, en deux fois", indique la mère de famille, qui précise avoir payé grâce à ses économies. Et, bien qu'elle ne paye pas d'impôts locaux en raison de revenus trop faibles, Béatrice doit désormais s'acquitter de 375 euros d'impôts fonciers par an.
"L'exonération fiscale de deux ans sur le foncier accordée en cas de construction nouvelle ou de reconstruction touche à sa fin. L'impôt sera revalorisé en fin d'année, indexé sur la nouvelle valeur locative de la maison, ses 310 mètres carrés habitables, ses terrasses, ses quatre salles de bains, sa dépendance, son jacuzzi..." ajoutent également nos confrères, soulignant que l'assurance du domicile a augmenté de 5 euros par mois. "La compagnie a fait un geste considérant que l'émission nous avait offert les travaux" note Béatrice.
Néanmoins, Béatrice Brouteland garde un bon souvenir de "D&co" et ne regrette rien. Elle souligne ainsi ne pas avoir eu de problèmes pour faire fonctionner la garantie des produits d'électroménager, dont les bons étaient gardés par la production. De plus, la mère de famille "ne veut pas vendre" et envisage de nouveaux travaux, dont un investissement sur le tout-à-l'égoût.