"Ce n'est pas un combat contre les influenceurs". Ce lundi 13 mars, le ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire était l'invité de franceinfo:. Interrogé sur un panel de sujets, il a terminé l'exercice sur la question des influenceurs. En janvier, les services de Bercy ont lancé une consultation afin de "mieux accompagner et encadrer les influenceurs". Il est désormais question de les soumettre "aux mêmes règles que celles auxquelles vous êtes soumis à la radio, à la télévisions, dans les médias traditionnels", comme l'a précisé le ministre ce lundi.
Comme à la télévision, donc, "il faut que les mentions légales apparaissent" lors d'un placement de produit pour de l'alcool, par exemple. Bruno Le Maire a rappelé que "le net, ce n'est pas le far-west". En fin d'interview, la journaliste du service public lui a demandé s'il soutenait la croisade de Booba contre les "influvoleurs". La réponse est oui.
"Il a raison de rappeler qu'il y a des dérives, qu'elles sont inacceptables et nous y mettrons fin", a déclaré le ministre, prenant parti avec le rappeur. Même s'il a insisté plus tôt qu'il ne s'agissait pas d'un combat "contre les influenceurs" et a appuyé sur le fait qu'un cadre légal allait, au contraire, les protéger. Puremedias.com vous propose de visionner la séquence.
A LIRE AUSSI : "Booba révèle des messages privés et compromettants qui auraient été écrits par Cyril Hanouna"
Bruno Le Maire n'a jamais pointé publiquement du doigt des influenceurs qui ne sont pas dans les clous. Pourtant, certains ont déjà été condamnés pour leurs pratiques. C'est le cas de Nabilla Benattia-Vergara qui a été condamnée en 2018 à 20.000 euros d'amende pour avoir fait la promotion cachée de placements boursiers sur Snapchat. Mais Booba, lui, a une autre cible de prédilection : Magali Berdah. Depuis plusieurs mois, il cible la papesse des influenceurs sur les réseaux sociaux. Le duc de Boulogne juge que ceux qui travaillent au sein de son agence Shauna Events "arnaquent les honnêtes gens". Magali Berdah, elle, déplore un cyberharcèlement.