Ce mardi 20 février 2024, Valérie Benaïm était invitée sur le plateau de "Buzz TV" du Figaro au micro de Sarah Lecoeuvre et Mathilde Seifert, pour parler de la sortie de son livre "Il n'est pas celui que vous croyez : ces femmes amoureuses de tueurs en série". L'occasion pour nos consoeurs d'interroger la chroniqueuse de "TPMP" sur les remarques parfois acerbes de Cyril Hanouna sur certains journalistes du PAF, en utilisant l'exemple de Benjamin Duhamel. En décembre dernier, le présentateur avait taclé le journaliste politique de BFMTV, qui avait alors mené l'unique entretien accordé par Sébastien Cauet, accusé de viols et de violences sexuelles par plusieurs femmes. "Je découvre l'interview en direct car je ne regarde jamais ce jeune homme qui est insupportable", avait commenté l'animateur en direct, en dévoilant des extraits de l'entretien.
"C'est fils à papa et à maman", avait-t-il ajouté, faisant référence à ses parents, les journalistes Patrice Duhamel et Nathalie Saint-Cricq. Le lendemain, la société des journalistes (SDJ) de BFMTV avait réagi dans un communiqué : "Notre collègue Benjamin Duhamel, qui a mené l'interview, fait depuis lors l'objet d'une intense campagne d'intimidation de la part de la défense de Sébastien Cauet, et relayée entre autres par une émission de télévision", pouvait-on lire.
"J'aime Cyril pour ce qu'il est, et je crois que les téléspectateurs aiment Cyril justement pour son côté cash, brut de pomme, quand il rentre dedans" a assuré Valérie Bénaïm. "Et d'ailleurs il le sait car il m'interpelle, c'est un jeu entre lui et moi. Et moi ça ne me pose aucun problème sinon ça ne ferait pas 11 ans que je travaille avec lui" a-t-elle ajouté. La chroniqueuse fait désormais également partie de la bande de "Face à Hanouna", une déclinaison de "Touche pas à mon poste" diffusée tous les week-ends. Un programme critiqué pour le choix de ses chroniqueurs et chroniqueuses, dont plusieurs sont des personnalités d'extrême droite, comme Julien Odoul, membre du Bureau National du Rassemblement National, ou encore Juliette Briens et Carla-Bahia Stendhal, journalistes et "influenceuses" d'extrême droite. Puremedias.com vous propose de découvrir l'extrait dans la vidéo ci-dessus.
"C'est marrant cette hémiplégie de ceux qui commentent 'TPMP' parce qu'ils parlent de Carla-Bahia ou Julien Odoul mais ils oublient de citer Gilles Verdez ou Rost par exemple" a réagi Valérie Benaïm, évoquant ces deux personnalités plutôt marquées à gauche, (que nous avions également cité dans notre article). "Il y a une forme d'hémiplégie quand on parle de 'TPMP' qui est assez désagréable" a-t-elle ajouté, estimant qu'il y a un "acharnement" contre le programme. "Je crois qu'on est particulièrement scrutés et qu'il y a une envie de se faire TPMP et Cyril Hanouna donc je demande simplement de l'objectivité."