Charline Vanhoenacker intime. Cette semaine, l'humoriste belge fait l'objet d'un long portrait aux côtés de ses compères chansonniers de France Inter, parmi lesquels Pierre-Emmanuel Barré, dans les colonnes de "Vanity Fair". L'occasion pour elle de revenir sur sa montée en grâce au fil des dernières années sur la station publique et de rappeler qu'elle est toujours une "journaliste", à ceci près qu'elle "prend un peu plus de liberté que les autres".
Jamais avare de bons mots, Charline Vanhoenacker ne se prive pas de donner son avis sur les candidats, tel Emmanuel Macron qu'elle compare à un "baril de lessive, nouvelle formule". "Tu l'ouvres et surprise, rien de neuf sous le couvercle : Jacques Attali et Alain Minc sont à l'intérieur" s'amuse-t-elle. Grinçante, elle explique ensuite avoir horreur d'être interrompue par les hommes politiques lors de sa chronique dans la matinale de France Inter, jugeant que "C'est assez désagréable de se faire exploser sa chronique par un mec qui dit plus de conneries que (soi)".
La journaliste-humoriste revient ensuite sur sa confrontation avec Marine Le Pen dans "L'Emission Politique" de France 2, au sein de laquelle elle assure le billet humoristique qui sert de conclusion au programme. Si elle reconnaît avoir longtemps été persuadée qu'il "ne fallait pas" qu'elle rencontre la présidente du Front National, Charline Vanhoenacker déclare avoir "réfléchi comme jamais" avant ladite confrontation, envisageant notamment que la candidate frontiste "(lui) réponde violemment" ou "Pire encore, qu'elle (la) remercie pour (son) humour". "Ça aurait été le baiser de la mort" tranche-t-elle, lucide, ajoutant avoir eu peur "qu'elle se barre".
Finalement, la confrontation, survenue dans "L'Emission Politique" le 9 février dernier, s'est déroulée bien mieux que les scenarii catastrophe imaginés par l'humoriste. Interrogée sur une éventuelle élection de Marine Le Pen, Charline Vanhoenacker assure qu'elle ne quittera "sûrement pas" Paris, expliquant que dans cette situation, "les humoristes feront (leur) autocritique" mais ne "déserteront pas".