L'image en avait interloqué plus d'un. Dimanche, sur le plateau de la soirée électorale de France 2, Bernard Tapie , que l'on sait atteint d'un cancer de l'oesophage et de l'estomac depuis plusieurs mois, était apparu sans voix. Une complication liée à la paralysie de l'une de ses cordes vocales, comme il l'avait expliqué jeudi dernier sur France Bleu Provence. Hier, celui contre lequel le parquet a requis 5 ans de prison ferme dans l'affaire de la vente controversée d'Adidas par le Crédit Lyonnais était l'invité de Laurence Ferrari dans "Punchline" sur CNews.
À cette occasion, la journaliste du groupe Canal+ a interrogé l'ancien patron de l'OM sur son état de santé. "En ce moment, je ne vais pas bien", a débuté l'homme d'affaires. "À cause de ma voix, on a découvert que j'avais des nodules qui étaient contaminés donc j'ai des métastases et je ne m'y attendais pas du tout parce que j'étais en forme", a-t-il expliqué. "On va recommencer la chimio et la radiothérapie. (...) Ça fait partie des choses quand on a le cancer", a poursuivi l'ex-ministre.
Malgré cette rechute, Bernard Tapie a assuré ne pas être "désespéré". "On n'a pas le choix. C'est la seule chance de résister. C'est un combat ! Vous ou le cancer et il y en a un des deux qui va gagner. J'avoue que, quand on a 76 ans, il faut prendre ça avec un peu de recul", a poursuivi l'ex-élu marseillais. "C'est moins grave que ce que je vois dans les séances de chimio, avec des petites jeunes femmes de 30 ans ou 40 ans avec des enfants. Ça, c'est emmerdant ! Moi, j'ai fait le plus beau et le moins dur. Je rentre maintenant dans le dur... et je ne lâche pas", a finalement conclu Bernard Tapie. puremedias.com vous propose de visionner cette séquence.