Une affaire qui a eu un sacré écho médiatique. Ce jeudi 25 avril 2024, "Paris Match" propose dans ses colonnes un article revenant sur la série de Canal+, "La fièvre", emmenée par Nina Meurisse et Ana Girardot. L'hebdomadaire s'est penché sur la France décrite dans la fiction, au bord de la guerre civile, et ce monde politique suiviste, fasciné par la communication et les réseaux sociaux. Pour étayer son analyse, le journal a recueilli les témoignages de plusieurs personnalités politiques, dont Prisca Thevenot. L'actuelle porte-parole du gouvernement, en a ainsi profité pour dresser un parallèle avec l'impact médiatique du clash opposant Inès Reg à Natasha St-Pier dans "Danse avec les stars" sur TF1.
"L'emballement médiatique décrit dans la série, la volonté d'avoir une conclusion à un fait sans explications, avec la politique prise dedans, ça se passe déjà aujourd'hui", a affirmé Prisca Thevenot. Et d'évoquer les attaques sur les réseaux sociaux et dans la presse des deux candidates du concours de danse de la première chaîne : "Regardez l'affaire Inès Reg et Natasha St-Pier. Ca a créé un même fantasme identitaire dans lequel chacun pouvait se représenter".
En effet, lorsque les premiers articles de presse sont sortis sur cette affaire, les internautes étaient en ébullition au début du mois d'avril. Chacun des parties avait réagi à l'altercation, provoquant une réaction en chaîne et une surenchère. Depuis, l'affaire s'est calmée et Inès Reg et Natasha St-Pier n'ont plus évoqué leur différend. "Il y avait Israël, Gaza, Poutine et l'Ukraine, et cette histoire a été traitée comme si toutes les informations se valaient", a déploré la porte-parole du gouvernement.
A LIRE : Canal+ annonce un crossover entre "La fièvre" et une de ses séries phares
Prisca Thevenot est ensuite revenue sur "La fièvre" : "Des 'ghostbusters' de la com qui débarquent, comme dans la série, pour gérer une crise, ça n'existe pas. En tout cas, pas au gouvernement". Une information confirmée dans l'article par son prédécesseur, Olivier Veran : "Je n'ai jamais eu recours à des cabinets pour cela. J'avais des conseillers en interne qui, parfois, avaient travaillé pour eux par le passé". Des précisions en clin d'oeil aux scènes dans "La fièvre" où le ministre de l'Intérieur, puis le président de la République, font appel à une agence de communication pour faire face à la fracture grandissante dans la société.