Il ne la loupe pas. Ce matin, dans sa chronique sur RTL, Bertrand Chameroy a évoqué la prochaine Une du magazine érotique "Playboy" avec la secrétaire d'Etat Marlène Schiappa. Une page de couverture qui a divisé la classe politique. La Première ministre Elisabeth Borne a d'ailleurs déclaré au membre de son gouvernement, selon des informations de BFMTV, que cette interview était "inappropriée", "a fortiori dans la période" de crise sociale à la suite de la réforme des retraites.
"Après Olivier Dussopt dans 'Têtu' et Emmanuel Macron dans 'Pif Gadget', voici donc Marlène Schiappa dans 'Playboy'. C'est le concours Lépine de la com' foireuse en ce moment. Mais on dira ce qu'on voudra. Jamais un gouvernement n'aura autant soutenu le pluralisme de la presse", a entamé sa chronique Bertrand Chameroy. Et d'ajouter : "En ce moment, l'actu gouvernementale est générée par le Chat-GPT qui aurait pris du LSD avec MidJourney".
Ainsi, celui qui officie également dans la bande d'Anne-Elisabeth Lemoine sur France 5 a précisé que le magazine "Playboy" sortira ce jeudi : "Un journal qui a tant fait avancer la cause féminine. Hugh Hefner... Il en a fait beaucoup pépé priapisme ! C'est Simone de Beauvoir en peignoir". "L'avantage du 'Playboy' Gate, c'est qu'il éclipse le problème de la gestion du Fonds Marianne, qu'elle a créé. Ca tombe vraiment plutôt pas mal. Depuis trois jours, quand on interroge des Renaissance sur Marlène Schiappa, c'est pour leur parler de 'Playboy'", a-t-il poursuivi.
Bertrand Chameroy a ainsi évoqué la défense des proches de Marlène Schiappa : "Ils précisent qu'elle ne pose pas nue et qu'elle aborde des sujets importants. C'est vrai. Je me rappelle que si mon père achetait 'Playboy', c'était avant tout pour mieux cerner les enjeux sociétaux de l'époque. Quand il achetait 'Lui', c'était pour l'actu nationale et 'Penthouse', c'était plus pour la géopolitique". "Arrêtez d'accabler Marlène Schiappa. Si elle fait ça, c'est pour faire évoluer les mentalités des lecteurs. Dans les années 90, elle aurait fait la Une de 'Minute' pour expliquer à ses lecteurs pourquoi le racisme, ce n'est pas joli", a-t-il plaisanté.
"Hier, Gérald Darmanin a utilisé l'argument Cookie Dingler", a indiqué le trublion, évoquant le ministre de l'Intérieur qui a déclaré dimanche sur BFMTV que Marlène Schiappa était "une femme libérée". "C'est un champion à 'N'oubliez pas les paroles'", a lâché Bertrand Chameroy. Et de conclure : "En une semaine, on a eu Emmanuel Macron dans 'Pif Gadget' et Gérald Darmanin qui cite Cookie Dingler. Mollo les gars. Au rythme où vous cavalez, vous allez mettre tous les humoristes au chômage technique". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.