Une première. Lundi soir, en assemblée générale, les salariés du quotidien "Le Parisien/Aujourd'hui en France", toutes fonctions confondues, ont voté une grève de 24 heures, non reconductible, approuvée à une large majorité, 69% sur les 286 participants. L'édition du jour est malgré tout disponible ce mardi. Depuis 2015, le quotidien appartient au groupe de luxe LVMH de Bernard Arnault, déjà propriétaire des "Echos". C'est la première fois depuis ce rachat que "Le Parisien/Aujourd'hui en France" connaît une grève. Ce vote faisait suite à une rencontre entre les organisations syndicales et la direction.
Les salariés grévistes réclament dans une motion d'y voir plus clair sur la stratégie du groupe Les Echos/Le Parisien, sur les postes non remplacés ou assurés par des CDD, ou encore sur le remplacement des arrêts maladies de moins d'une semaine.
Contactée par l'AFP, la direction n'a pas souhaité faire de commentaires. Invité de France Culture dimanche dernier, Pierre Louette, PDG du groupe Les Echos/Le Parisien, avait rejeté l'idée d'un plan d'économies. "Mais j'assume qu'il s'agit d'une bonne hygiène permanente (...) de regarder ou l'on alloue les moyens", a-t-il affirmé. Une nouvelle rencontre entre direction et syndicats est prévue jeudi, avant une nouvelle assemblée générale lundi prochain.