Bernard de la Villardière veut mettre en valeur la France d'aujourd'hui. Le journaliste et producteur de télévision qui officie habituellement sur M6 ("Enquête exclusive", "Dossier tabou") a lancé voilà quelques jours "Neo", un nouveau média 100% vidéo disponible sur les réseaux sociaux, un média "positif et tourné vers l'avenir", comme le résume le communiqué de presse publié ce jour. Avec la promesse de diffuser gratuitement chaque jour "des reportages courts d'actualité, des portraits et des interviews ainsi que des vidéos esthétiques, rythmées et divertissantes" pour s'intéresser à ceux "qui bâtissent quotidiennement la France de demain, sans oublier pour autant ceux qui l'ont faite hier".
Parmi les premiers contenus disponibles : un entretien avec Carla Bruni, une sélection de films à découvrir pendant le confinement ou encore un focus sur Albert Roche, "ce héros oublié de la Grande Guerre".
"Neo" arrive dans un paysage déjà bien occupé sur les mêmes créneaux par des médias tels que "Konbini" ou "Brut". Mais il entend faire valoir sa différence grâce au public visé. "Là où beaucoup de ses concurrents se définissent comme 'générationnel', 'Neo' s'adresse à toutes les générations". Et le communiqué de presse de préciser que si "la solidarité, la proximité, le local, suscitent désormais l'adhésion d'une grande majorité de la population, 'Neo' veut être un acteur majeur de la reconstruction de la société sur ces nouveaux fondements".
Le média en ligne compte une vingtaine de journalistes, à Paris et en région - "des talents créatifs qui traiteront l'information sans préjugés" - placés sous la responsabilité du rédacteur en chef Arnaud Delomel et s'est doté d'un comité éditorial de soutien dans lequel figure notamment Franz-Olivier Giesbert, le directeur éditorial du quotidien "La Provence".
Pour donner naissance à ce nouveau média dont il est le président, Bernard de la Villardière s'est entouré du journaliste et producteur de télévision Stéphane Simon, du banquier d'investissement Sami Biasoni et de deux anciens consultants au sein d'un groupe de communication, Anne-Henri de Gestas et Louis Perrin. Une première levée de fonds de 1,55 million d'euros a eu lieu cet été auprès d'investisseurs privés et un partenariat de régie a vu le jour avec le groupe M6 puisque "Neo" vivra uniquement de ses revenus publicitaires et de partenariats avec les marques.
"Les réseaux sociaux parfois décriés peuvent être utilisés pour transmettre des valeurs positives et fédératrices : pour redonner de l'espoir aux Français et raviver un sentiment d'appartenance et de fierté", assure Bernard de la Villardière en faisant référence dans son communiqué de présentation à des thématiques qui lui sont chères.