Parler pour libérer la parole autour de la maladie. Jean-Pierre Pernaut l'avait fait à l'époque et avait assumé dans les médias le cancer qu'il souffrait. Plus récemment, c'est Florent Pagny, coach de "The Voice" et figure de la chanson française, qui a témoigné de son combat face à la maladie. Même du côté des visages féminins, comme Laurie Delhostal, la prise de parole dans les médias a permis de faire bouger les lignes concernant le cancer.
Ce samedi, dans les colonnes du "Figaro", Bernard de La Villardière, célèbre présentateur d'"Enquête exclusive" sur M6, s'est confié dans le cadre d'un long portrait à l'occasion des 20 ans de sa société de production, Ligne de front. Celui qui a révélé avoir quitté le média en ligne "Neo", lancé en 2020, a révélé qu'il souffrait d'un cancer depuis deux ans et qu'il avait subi un traitement d'immunothérapie à la fin de l'année 2022.
"Comme des centaines de milliers de Français, j'ai un cancer. Le mien est un peu compliqué. Ce n'est pas un 'bon' cancer, je suis donc sous surveillance tous les trois mois", a-t-il expliqué. Et de poursuivre : "Cela fait quatre ans que j'ai fait ça. Cela a été un choc. Mais je n'ai pas voulu que la maladie change mon existence. Dans ma carrière, j'ai eu la chance de faire plusieurs films sur la fin de vie, et cela m'a beaucoup aidé à appréhender l'idée de la mort".
Interrogé sur la santé de son père, Marc de La Villardière a assuré qu'il était "encore très investi" dans sa société de production : "Il ne s'arrêtera jamais vraiment de bosser. Peut-être lâchera-t-il la présentation et les voyages, petit à petit, mais il aura toujours un pied dans la société et un oeil sur les nouveaux projets".