Un début calme et un peu fouillis. Ce samedi, Laurent Ruquier a présenté le premier numéro de la nouvelle saison d'"On n'est pas couché" sur France 2. Pour cette rentrée, Christine Angot a remplacé Vanessa Burggraf dans le rôle de chroniqueuse, aux côtés de Yann Moix. Les deux polémistes ont interrogé tour à tour le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer, la chanteuse Nolwenn Leroy, le comédien Mathieu Amalric, l'actrice Jeanne Balibar, le rappeur Lartiste, l'avocat Henri Leclerc et les écrivains Emmanuel Brault et Saphia Azzeddine.
"Je l'accueille avec une particulière énergie, parce que c'est un écrivain que j'admire et que j'aime artistiquement. C'est un être humain qui gagne à être connu et que j'ai la chance de connaître depuis dix ans", a démarré Yann Moix, ajoutant qu'elle "est tout le contraire de la réputation qu'on veut lui faire quand on ne l'a pas lue, quand on ne la connaît pas et quand on n'a pas appris à l'aimer, comme c'est mon cas."
Laurent Ruquier a ensuite demandé à Christine Angot les raisons de sa présence dans l'émission. "Quand vous m'avez appelée, j'ai dit : 'Je ne comprends pas, je ne vois pas pourquoi il m'appelle'. Puis, après, je me suis dit : 'Pourquoi je ne le ferais pas'", a raconté la dramaturge. Elle a poursuivi : "Il faut arriver à parler ! Même dans une salle blanche, même dans une salle éclairée où normalement on ne peut pas parler, c'est pour essayer de parler quand même !" puremedias.com vous propose de visionner la séquence.
Pour son baptême du feu, Christine Angot s'est montrée en retrait et assez hésitante, voire à certains moments intimidée. Toutefois, lors de l'interview politique, la romancière s'est lancée dans une (trop) longue tirade cinglante contre le ministre de l'Education nationale. Mais au moment des échanges avec les invités culturels, elle est apparue moins pertinente, avec des remarques parfois floues et confuses.
La performance en demi-teinte de la chroniqueuse a d'ailleurs permis de mettre en valeur hier soir son voisin de table, déjà rôdé depuis deux saisons à l'exercice. Mais comme tout ceux et celles qui sont passés à cette place, il faut lui laisser un peu de temps pour s'installer, prendre ses marques et trouver un bon rythme.