Des menaces pour un simple lapsus. Hier soir, dans "L'Equipe du soir", sur la chaîne L'Equipe, Olivier Ménard a organisé un débat autour du prochain classico entre l'Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain, qui aura lieu le 7 février prochain. Avant la rencontre tant attendue, le Parisien Neymar et l'Olympien Alvaro ont commencé une bagarre numérique s'échangeant des noms d'oiseaux sur les réseaux sociaux.
En plateau, Olivier Ménard s'est agacé que l'avant-match ne se résume qu'à "une guéguerre de cour d'école", "par comptes Twitter interposés". Le journaliste Giovanni Castaldi est alors intervenu : "La finalité, c'est quoi ? Au final, les mecs parlent. Quand on voit un PSG-OMerde...". Très rapidement, le débatteur s'est rendu compte de son erreur et s'est repris tout de suite : "OM ! Pardon !". Autour de lui, les autres chroniqueurs sont partis dans un fou rire après son lapsus.
"Là, il n'y a pas d'incitation à la haine ?", a demandé ironiquement le présentateur, dégainant un carton jaune à son débatteur. Giovanni Castaldi s'est alors expliqué : "Je me suis fait piéger. Je voulais être grossier. Je voulais dire que PSG-OM, ça allait faire un match de merde. Ce qu'on aimerait surtout, c'est que sur le terrain, il y ait de l'intensité. Qu'il y ait quelque chose ! Qu'ils fassent des tweets interposés, on s'en fiche un peu !". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.
Après cette séquence, Giovanni Castaldi a révélé hier soir sur Twitter avoir été victime d'un "nombre incalculable d'insultes" et "de menaces de mort". "Je me suis excusé. J'ai fourché. Aucune intention de porter atteinte à l'OM. Gardez votre haine et vos polémiques inutiles", a-t-il écrit, avec des captures d'écran de menaces. Il a également fait savoir ce matin qu'il s'était "entretenu avec le directeur de la communication de l'Olympique de Marseille" à qui il a "réitéré ses excuses". "J'ai fourché et à aucun moment mon intention n'a été d'insulter le club. Il faut arrêter cette folie et la parano. Rien ne justifie les menaces de mort", a-t-il conclu.