"Il ne faut pas en faire toute une histoire", nous répondait Lola Dewaere lorsqu'on évoquait les ressemblances entre "Mademoiselle Holmes", sa nouvelle série dont la saison 1 s'achève ce jeudi 25 avril 2024 à 21h10 sur TF1 et "HPI", le phénomène télévisuel porté par Audrey Fleurot depuis 2021. Dans "Mademoiselle Holmes", la star d'"Astrid et Raphaelle" incarne Charlie, une flic décalée qui résout des enquêtes grâce à des aptitudes psychologiques exceptionnelles. Sur le ton de la comédie, la jeune femme va mener l'enquête avec un acolyte un peu gauche, Samy (joué par Tom Villa), avant qu'une attraction sexuelle ne rapproche inévitablement les deux protagonistes principaux. Des choix artistiques qui rappellent beaucoup ceux de "HPI".
"Mon personnage n'est pas aussi haut en couleur que celui d'Audrey Fleurot. C'est vraiment des personnes qui n'ont rien à voir", nous assurait Lola Dewaere avant d'ajouter : "Je comprends tout à fait qu'on puisse comparer ces deux séries, maintenant il ne faut pas en faire toute une histoire. Oui, c'est un binôme, comme on en voit plein d'autres à la télé. Notre particularité, c'est qu'avec Tom Villa, on forme une espèce de Sherlock/Watson moderne. Donc cela n'a quand même rien à voir avec 'HPI'. 'HPI' est plus axée sur la comédie que nous, je pense. Certains moments de 'Mademoiselle Holmes' peuvent être assez sombres. Après, je vais être très honnête, je n'ai pas beaucoup regardé 'HPI', mais c'est beaucoup axé sur les enquêtes aussi je crois".
Si l'actrice n'a pas trop regardé "HPI", la production de "Mademoiselle Holmes" elle, si. Dans une interview accordée à puremedias.com, Cyrielle Mottin , productrice chez Marysol, entité du groupe Newen ("Demain nous appartient", "Cassandre"), revendique les ressemblances avec la série aux 10 millions de téléspectateurs de TF1.
"'HPI' est devenue la référence pour tous les polars récurrents", justifie-t-elle. "Une série qui fait de telles audiences, ça fait rêver tout le secteur désormais. Avec "Mademoiselle Holmes", on est dans le même univers. On est sur du polar mais léger avec de la comédie, du 'Easy watching' comme on le dit entre nous (...) Quand on écrivait les épisodes de "Mademoiselle Holmes", "HPI" était notre référence car le ton pop de la série est l'une des clefs du succès. Tout en écrivant, on voulait tout de même se démarquer de ça. La marque 'Sherlock Holmes' était déjà un atout différenciant pour nous. Du coup, on s'est démarqué avec cette touche 'anglaise' en référence à la mythologie de 'Sherlock Holmes'. Dans les décors, la maison de Charlie est une sorte de manoir anglais, dans les costumes aussi, puis dans les détails également".
Un pari gagnant puisque depuis son lancement sur TF1 le jeudi 11 avril, "Mademoiselle Holmes" s'est largement imposée en tête des audiences chaque semaine. Mieux, selon Médiamétrie, l'épisode pilote de la série a été rattrapé par 910.000 téléspectateurs après sa diffusion sur la Une, portant son cumul à J+7 à 6,07 millions de téléspectateurs. Le replay a permis à la fiction française de capter 28,1% du public âgé de quatre ans et plus (+1,9 point par rapport à la diffusion sur TF1), 35,4% des femmes responsables des achats de moins de cinquante ans (+2,7 points) et 28,8% des individus âgés de 25 à 49 ans (+2,5 points). Il s'agit, pour l'instant, de la meilleure audience en prime-time du mois d'avril, toutes chaînes et tous programmes confondus.