C'est une relation de longue durée. Depuis 14 ans, "Scènes de Ménages" fait rire les fans sur M6 en début de soirée. Personnage emblématique et attachant, Liliane est incarnée depuis 2009 par Valérie Karsenti. Difficile donc d'imaginer la mini-série sans elle, et ses petites chamailleries avec son mari José, interprété par Frédéric Bouraly.
Invitée sur le plateau de l'émission "En aparté" ce jeudi 28 décembre, l'actrice a pourtant confié qu'elle a déjà pensé à abandonner son rôle. Interrogée par l'animatrice Nathalie Levy sur une possible date de départ, elle a tout de suite répliqué : "Je ne me fixe rien, je m'écoute. L'année où j'ai voulu arrêter, j'ai décidé d'arrêter parce que j'avais l'impression de refaire la même chose. Il se trouve que les événements de la vie, notamment le Covid, ont fait que je suis revenue sur ma décision".
Mais c'est surtout son attachement à son personnage ainsi qu'aux téléspectateurs qui l'a fait changer d'avis. "Je me suis rendu compte que c'était très important de faire rire les gens. J'ai réalisé égoïstement que j'avais besoin aussi de ce personnage pour faire la folle. Il y a très peu d'endroits où on permet aux femmes d'être aussi dingues. Et Liliane est complètement dingue, tout est possible avec elle, tout, tout est possible. C'est un personnage que j'adore retrouver", a-t-elle encore assuré. "Peut-être que je vous dis ça et que dans un an, je dirai : 'C'est bon, c'est fini'. Mais en tout cas, je m'écoute", a-t-elle conclu.
Puremedias.com vous propose de visionner la séquence dans la vidéo ci-dessus.
Actuellement à l'affiche de la pièce "La femme n'existe plus" au théâtre du Rond-Point à Paris, la comédienne de 55 ans multiplie pourtant les projets. Révélée à la télévision dans la série "Maison close" de Canal+ elle passe par tours les genres, comme dans la comédie dans le film "L'homme parfait" de Xavier Durringer en 2022, ou encore "Les Blagues de Toto 2 : Classe verte" en 2023.
Depuis janvier 2023, elle apparaît dans la série "Lycée Toulouse-Lautrec" de TF1, qui traite des questions de handicap. En 2024, on la verra notamment dans le téléfilm "Bénie soit sixte" produit par France Télévisions. "C'est ma chance. J'aurais tellement souffert d'être enfermée dans quoi que ce soit, dans mon métier, dans ma vie. La chose la plus importante pour moi, c'est ma liberté, ma possibilité d'aller où bon me semble et où j'ai envie" a-t-elle conclu dans "En aparté".