Philippe Caverivière en forme. Ce mardi 7 mai, l'humoriste, dans sa chronique matinale sur RTL, a rendu hommage à Bernard Pivot, décédé la veille, à sa façon.
"C'est une tranche de vie Bernard Pivot, c'est ma génération", a commencé nostalgique Philippe Caverivière à propos du journaliste disparu, avant de se montrer plus incisif. "Si vos parents n'étaient pas trop cons, vous étiez devant Bernard Pivot...". "Bonne définition", abonde Yves Calvi. "Et si vos parents étaient un peu plus cons..." poursuit l'humoriste déjà à moitié hilare alors que le générique d''Intervilles' retentit dans les studios de RTL. "Oui, on aimait regarder Intervilles, on aimait regarder les deux", continue Philippe Caverivière qui conclut son introduction par "Bon, on a rarement vu Soljenitsyne et Duras déguisés en vachette".
Philippe Caverivière continue son hommage : "Bernard Pivot c'était 'Apostrophes', cette émission qui sentait le tabac froid et le whisky, comme Elisabeth Levy au réveil." Face à l'invité du jour, Raphaël Glucksmann, le compagnon de Léa Salamé, il ajoute : "Soljenitsyne venait parler du goulag, Bukowski arrivait ivre mort sur le plateau [...] Nabokov présentait son roman 'Lolita' en dissimulant son whisky dans une tasse à thé. Ils n'étaient pas chiants pas chiants à l'époque, Léa aurait dit". L'humoriste, qui officie aussi dans "Quelle époque !" le samedi soir sur France 2 aux côtés de Léa Salamé profite de cette chronique pour envoyer, à nouveau, une petite pique à sa collègue, sous le feu des critiques pour avoir dit en plateau à l'humoriste Artus qu'il était devenu chiant depuis qu'il avait arrêté de boire de l'alcool.
Philippe Caverivière déroule encore son hommage au présentateur d' "Apostrophes" : "Gabriel Matzneff sortait son zigouigoui puis collait les pages de 'Lolita' avant d'offrir l'exemplaire à une jeune fille dans le public sur qui Bukowski venait de vomir". "C'était une autre époque", conlut-il, un tantinet nostalgique. puremedias.com vous propose de visionner la séquence.