Pour réaliser des plats d'exception et s'imposer dans "Top Chef", il faut un vrai talent de cuisinier. Mais il faut aussi savoir résister à la pression, qui va crescendo au fil des semaines du concours. Hier soir, les douze candidats encore en lice après la composition des brigades la semaine dernière s'affrontaient au cours de deux épreuves. Mais alors qu'il n'est dans la compétition que depuis quelques jours, Franck a perdu pied.
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Membre de la brigade de Philippe Etchebest, Franck, chef extrêmement doué qui exerce à Pékin, en Chine, s'était lancé un défi de taille. Pour l'épreuve du trompe-l'oeil, le candidat était parti sur une tomate farcie garnie de riz blanc, et avait été jusqu'à reproduire des grains de riz grâce à de la meringue. Un pari risqué, qui demandait beaucoup de travail, et qui lui a mis une pression conséquente.
D'autant que le succès de son plat reposait en partie sur une sphère qui devait refroidir suffisamment en cellule pour que le plat se tienne. Du coup, quand Franck a vu que plusieurs candidats ouvraient et fermaient la porte de la cellule, son sang n'a fait qu'un tour. En particulier, il s'est agacé contre Guillaume, candidat de la brigade de Michel Sarran, qui a ouvert selon lui la cellule une vingtaine de fois !
Petit à petit, le ton est monté. "Putain, ferme cette putain de cellule", a-t-il d'abord lancé à Guillaume. "Arrête d'ouvrir cette putain de cellule, t'as ouvert vingt fois la cellule, arrête-toi un peu", a-t-il ajouté un peu plus tard. "Putain, Julien ! Tu fais chier... Ils me font chier ! Arrêtez d'ouvrir cette putain de cellule, vous me fatiguez", a-t-il poursuivi, voyant que Julien ouvrait lui aussi la porte. Et Franck est allé encore plus loin, traitant les deux candidats d'"enculés".
Un dérapage qui a fait bondir Philippe Etchebest. Le chef a interrompu le travail de Franck mais aussi de son autre candidat, Jean-François, pour un rappel à l'ordre. "Attention au comportement et aux propos que tu peux tenir. Ce que t'as dit, ça, je ne l'accepte pas. Faut se calmer !", a lancé le chef, exigeant un "comportement exemplaire". "Il a raison, je me suis un peu emballé", a reconnu Franck, se disant toutefois "démoralisé" par le stress autour de sa préparation. puremedias.com vous propose de découvrir cette séquence.