Place aux explications. Suite aux nombreuses polémiques qui ont surgi ces dernières semaines autour de "Tous ensemble", l'émission de TF1 produite par La Concepteria, Marc-Emmanuel est sorti du silence. L'animateur du programme du samedi après-midi de la Une est venu hier dans "Touche pas à mon poste" sur D8 pour livrer sa version des faits, en revenant longuement sur la polémique de ce week-end où un papier du Courrier de l'Ouest affirmait que de nombreux artisans avaient quitté un chantier, jugeant que Marc-Emmanuel s'était "moqué" d'eux.
"Samedi matin, il y a un papier qui tombe. On me l'envoie. Je tombe des nues parce que je suis comme je suis. Je suis droit, je suis généreux et si vraiment j'étais un enfoiré à gagner ma vie comme je le fais (...), à mal parler aux gens, je crois que, franchement, à vivre sur le dos de la solidarité des bénévoles, je pourrais me foutre une balle. Si vraiment j'étais un enfoiré comme ça, je ne pourrais pas me regarder dans la glace. M'investir comme ça, m'acharner à aider des gens...", a débuté l'animateur du programme, très ému et regardant ses mains.
"Pour moi, c'est un chemin de vie. Ca a donné un sens à ma vie. Je remercie la chaîne TF1 qui a voulu une émission de proximité, je remercie Nonce Paolini qui est un super type, un type de valeurs. En tous les cas, je remercie un type qui est à côté de moi (Julien Courbet, ndlr), avec qui je bosse depuis vingt ans et qui a ressenti à une époque que mon énergie pouvait être utile et qui avait envie de donner un coup de main", a poursuivi Marc-Emmanuel, revendiquant les 200 émissions et 190 à 194 familles satisfaites et "sauvées".
L'animateur a également revendiqué la force positive de son programme. "Au-delà de ça, c'est ce vecteur de communication qu'est la télévision. C'est ce vecteur qui me fait tenir. Pourquoi ? Parce qu'on parle chaque semaine à des millions de personnes d'un meilleur vivre ensemble, d'un vivre ensemble dans la tolérance. Qu'est-ce que j'ai à coeur de mettre en avant un artisan turc qui vient sur mon chantier, qui ne parle parfois pas bien français, et qui me fait des façades ? Qu'est-ce que j'ai à coeur de montrer un Marocain capable de taper dedans ? On est dans une période où malheureusement, au Front national, ça vote beaucoup. Je ne fais pas de politique, je dis simplement qu'il faut vivre ensemble, quelques soient nos différences", a-t-il jugé.
Quant à la polémique du week-end, Marc-Emmanuel a tenu à la minimiser. "Tout est parti d'un artisan qui lui est monté à l'idée peut-être que je lui ai mal dit bonjour ou je ne sais pas. En tout cas, lui-même s'excuse aujourd'hui de l'impact que cette presse a pu avoir. Tous les artisans se mobilisent sur le chantier", a-t-il raconté, assurant avoir conseillé au journaliste du Courrier de l'Ouest de se concentrer sur les bénévoles plutôt que sur lui. Par ailleurs, Marc-Emmanuel a démenti la désertion des artisans. "Ils étaient 45 ce matin à bosser ! Ils étaient 20 dimanche !", a-t-il affirmé.
"Un journaliste qui a envie de faire un mauvais papier prend le prétexte d'un qui n'est pas content pour aller venir te salir une communauté... Ce qui me fait tenir, ce sont les millions de gamins à qui on transpire le meilleur de l'homme", a conclu Marc-Emmanuel quand, à ses côtés, Julien Courbet, producteur de l'émission, a assuré que le papier du Courrier de l'Ouest était "à 90%" du "pipeau". "Il y a toujours un problème sur un chantier", a-t-il déclaré. puremedias.com vous propose de découvrir les explications de Marc-Emmanuel.