Nouvelle série américaine sur Canal+. Ce soir, à 22h35, la chaîne cryptée proposera à ses abonnés de découvrir le pilote - d'une durée exceptionnelle de 2 heures - de "Vinyl". Ils retrouveront ensuite deux épisodes par semaine. Sur le papier, cette série diffusée sur HBO l'année dernière a de quoi impressionner. Il faut dire qu'elle a été écrite par Terence Winter, créateur de "Boardwalk Empire" et scénariste des "Soprano", et qu'elle est le fruit de la collaboration de ce dernier avec Mick Jagger et Martin Scorsese.
Côté cast, "Vinyl" est très essentiellement portée par Bobby Cannavale. L'acteur, auréolé de l'Emmy Award du meilleur acteur dans un second rôle dans une série télévisée britannique pour son rôle de Gyp Rosetti dans "Boardwalk Empire", donne notamment la réplique à Olivia Wilde ("Dr House", "Rush"), Ray Romano ("Tout le monde aime Raymond") ou encore Ato Essandoh et Juno Temple.
Comme son nom l'indique, "Vinyl" est une série en lien avec l'industrie musicale. L'intrigue de la série prend ainsi racine dans le New York artistique des années 70. Bobby Cannavale y incarne Richie Finestra, le créateur d'un label de rock sur le déclin. Son producteur souhaite même que l'entreprise soit vendue et il compte sur la signature d'un contrat avec le groupe Led Zeppelin pour peser dans la négociation. Conscient de la situation, Richie Finestra demande à ses équipes de débusquer de jeunes talents. Et c'est Nasty Bits, un groupe explosif et quasi-ingérable, qui pourrait bien représenter le meilleur espoir pour Richie...
Alors que les critiques avaient encensé le pilote réalisé par Martin Scorsese, elles s'étaient ensuite montrées déçues par la suite de la série. Côté audiences, celle-ci n'avait d'ailleurs pas franchement brillé, affichant des attentes inférieures aux espérances de HBO. Après avoir annoncé son renouvellement, la chaîne câblée américaine avait finalement décidé d'annuler la série. Une décision qui était en partie liée au changement qui s'opérait à la tête de HBO, confrontée à une pression concurrentielle accrue, et aux coûts exorbitants de production de la série, dont la saison 1 aurait coûté 100 millions de dollars.