Elle n'a pas regretté son départ. Hier soir, dans "Punchline" sur CNews, Laurence Ferrari et son équipe de débatteurs sont revenues sur l'affaire du meurtre de Marjorie, une jeune femme de 17 ans, à Ivry-sur-Seine, le vendredi 14 mai dernier. Le principal suspect de 14 ans a reconnu auprès de la police sa responsabilité dans la mort de l'adolescente.
En duplex, l'avocat du jeune homme, maître Adrien Gabeaud, est intervenu dans "Punchline" pour défendre les positions de son client. "Dans quel contexte familial évolue-t-il ? Est-ce qu'il est encadré ? Pas encadré ? Est-ce qu'il est livré à lui-même ? Vous le connaissez puisque, je crois, vous êtes son avocat dans une autre affaire, c'est ça ?", a demandé Laurence Ferrari. Et d'être immédiatement contredite par l'intervenant : "Absolument pas. Il a un casier judiciaire vierge. Il est inconnu des services de justice et de police. Il n'a aucun antécédent. C'est sa première garde à vue. C'est la première fois qu'il est présenté devant un juge".
"Il n'a pas été entendu en audition libre dans une affaire de dégradation d'immeubles ?", a interrogé la présentatrice. "Si, il a été entendu dans le cadre d'une audition libre pour en sortir une heure après sans poursuites, en étant totalement libre", a répondu Adrien Gabeaud, avant de charger la journaliste : "Je ne peux pas vous laisser dire des choses inexactes. Je pense que l'information a à gagner en étant dans l'exactitude. Voilà pourquoi je me permettais de rectifier vos propos".
Laurence Ferrari a alors glissé qu'elle avait également "rectifié" ceux de son invité "Lesquels ?! En quoi les miens seraient-ils inexacts ?", a lancé l'avocat, étonné. "Qu'il avait été déjà auditionné dans le cadre d'une dégradation d'immeuble. Ce qui n'était pas évidemment inscrit à son casier. Maintenant, sur le contexte familial, répondez sur le fond", a enchaîné la présentatrice. "Non... Non.. Madame... Sur le fond, les suites de cette audition libre. Il a été remis en liberté sans aucune poursuite. Vous comprenez qu'il était innocent et que ça ne constitue pas une condamnation ?!", a repris l'avocat, visiblement très agacé.
"Très bien. Oui, j'ai compris. C'est accessible à mon raisonnement. Donc, le contexte familial, vous voulez m'en dire un peu plus ?", a relancé Laurence Ferrari, tandis que maître Adrien Gabeaud attrapait son téléphone. "Ecoutez, madame Ferrari, je vois que vous ne comprenez rien. Alors, au revoir madame !", a-t-il riposté, avant de couper court à l'échange. "Au revoir monsieur. Sans regret pour votre attitude et votre imprécision totale !", a conclu la présentatrice de CNews. puremedias.com vous propose de visionner la séquence.