Le feuilleton entre Francis Lalanne et "Quotidien" se poursuit. Accusé d'avoir frappé deux journalistes du talk de TMC le week-end dernier à Avignon lors d''universités citoyennes" - des faits qui ont entraîné le dépôt d'une plainte - le chanteur était hier soir l'invité de Cyril Hanouna dans "Touche pas à mon poste" sur C8. L'occasion pour l'interprète de "On se retrouvera", désormais militant anti-mesures sanitaires de livrer sa version des faits. Niant avoir porté des coups contre les journalistes, il a annoncé avoir porté l'affaire devant le Conseil de déontologie journalistique et souligné qu'à sa connaissance, aucune plainte n'a été déposée contre lui.
Francis Lalanne a également démenti les explications de l'équipe de "Quotidien" après la survenue des faits incriminés. "lls ne sont pas du tout allés à l'UMJ (Unité médico-judiciaire) d'Avignon ! Ils sont restés tranquillement à la fête, ils ont monté toute une espèce de mise en scène où ils sont partis et ensuite revenus. J'ai plein d'images, de photos... On les voit rigoler entre eux, même discuter de ce qu'ils vont faire", a déclaré l'ancien personnage de "Fort Boyard" face à Cyril Hanouna.
Fait rare, la société de production Bangumi a décidé de réagir dans un communiqué publié ce vendredi à la mi-journée alors que Francis Lalanne, invité dans la matinée des "Grandes gueules" de RMC, a réitéré ses accusations.
"Afin de rétablir un peu de justesse dans ce surprenant discours, il sera donc précisé que les journalistes Paul Bouffard, Paul Larrouturou et Arthur Despres ont quitté les 'Universités citoyennes' immédiatement après l'agression dont ils ont été victimes et sont rentrés directement à Paris, à la demande expresse de leur rédaction qui a souhaité qu'ils soient au plus vite mis en sécurité, compte tenu, notamment, de la situation de défiance dont sont aujourd'hui l'objet les journalistes de 'Quotidien' et les journalistes de manière générale", peut-on lire dans le communiqué signé par l'avocate Lorraine Gay, du cabinet Malka Associés.
Elle précise également que les équipes se sont bien rendues aux unités médico-judiciaires "afin de faire constater les blessures et traumatismes liés à cette altercation et sont allés déposer plainte auprès du commissariat du 16e arrondissement de Paris". Et de poursuivre : "Il est donc parfaitement faux de prétendre qu'ils bénéficieraient de certificats de complaisance, comme il est absolument ridicule de prétendre qu'aucune plainte n'a été déposée".
Enfin, l'avocat souligne que "cette plainte et ces faits ont été spécialement signalés au Procureur de la République de Paris dès le 7 juin suivant".