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Manuel Valls, député-maire socialiste d'Evry et candidat à la primaire PS pour 2012 est visiblement agacé du parasitage de l'affaire DSK dans les médias. Interrogé ce matin sur RTL à propos de la plainte déposée pas Tristante Banon contre Dominique Strauss-Kahn pour tentative de viol, il lâche : " Je n'en pense rien car je ne connais pas le fond de cette affaire et que je n'ai plus d'envie de commenter ce torrent de boue et permettez-moi de le dire ce torrent de merde qui envahit les ondes de la vie politique française ". Les faits reprochés par Tristane Banon à DSK remonteraient à février 2003 lors d'une interview dans un " appartement vide " où le politicien l'aurait agressée. La jeune femme avait évoqué cet épisode en 2007 dans l'émission 93 faubourg St Honoré sur Paris Première mais le nom de DSK avait été bipé par la chaîne.
"La faute à qui, ce torrent de merde ?"
Face à la violence d'une telle déclaration, Jean-Michel Aphatie demande des précisions : " La faute à qui, ce torrent de merde ? ". " Peu importe lui répond Valls. A ceux qui pensent qu'en faisant cela, ils font vendre des journaux ou peuvent en tirer des bénéfices personnels (...) Je pense que la presse devrait s'intéresser davantage aux problèmes des Français ". Aphatie revient alors sur l'expression " torrent de merde " qui " risque d'être beaucoup commentée ". Manuel Valls qui avait visiblement préparé sa petite phrase persiste et signe : " Je crois que c'est le sentiment que subissent beaucoup de Français ".
Pour justifier son propos il estime qu'il faut " parler du fond ". Valls craint que l'omniprésence de l'affaire DSK provoque " l'abstention, la montée du Front National, la rupture brutale et profonde avec les responsables publics ". Mais pas question de couper les ponts avec DSK pour autant, il suffit " de laisser le temps judiciare qui est nécessaire ". Les médias traditionnels n'ont pas été les seuls montrés du doigt par le débuté socialiste. Une petite salve a été lâchée aussi contre Twitter, où l'affaire est très commentée. " Il y aura un temps politique, qui n'est pas dans les jours qui viennent ! Sortons du temps de twitter où il faut répondre en permanence à des questions aujourd'hui qui ne se posent pas " a-t-il expliqué en début d'entretien.
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