Le philosophe Alain Finkielkraut, intronisé cette semaine à l'Académie Française au fauteuil de Félicien Marceau, était l'invité de Léa Salamé ce matin. Revenant sur les critiques qui ont suivi l'annonce de son entrée à l'Académie Française, il a fustigé les médias hostiles.
"Ma tête est mise à prix, sur tous les murs de la ville, dans 'Libération', et dans tout la presse Pigasse", a-t-il attaqué. Visés donc, "Le Monde" et "L'Obs", qui appartiennent au trio Bergé-Niel-Pigasse. "Pour un dominant, j'ai la main molle, excusez-moi de vous le dire, j'en prends plein sur la figure tous les quatre matins. Il y a une pensée qui était en état d'hégémonie et qui ne le supporte pas", a-t-il poursuivi. Alain Finkielkraut estime être traité par ces médias de "néo-réac" parce que (il) "critique la culture de masse et l'effondrement de l'école républicaine". "Si vous résistez au présent, vous êtes un néo-réac", a-t-il lâché.
Il tape une nouvelle fois sur le banquier d'affaires en fin d'interview. "C'est vous Léa Salamé qui avez trouvé la raison d'être à ma candidature à l'Académie Française. J'ai lu votre entretien avec Mathieu Pigasse (dans GQ, ndlr), il appelle à l'insoumission, qu'il veut mettre le feu. Et donc l'Académie Française a été peut-être à un moment donné l'institution de la bourgeoisie triomphante et aujourd'hui, face à une nouvelle élite arrogante et barbare, elle incarne avec son respect des formes et son amour de la belle langue la résistance de la civilisation", a-t-il conclu. puremedias.com vous propose de revoir l'intégralité de son interview sur France Inter.