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"C Politique-ment correct'" : Alain Finkielkraut s'en prend à "C Politique" sur France 5, Karim Rissouli lui répond
Publié le 25 octobre 2021 à 14:34
Par Florian Guadalupe | Journaliste
Passionné de sport, de politique et des nouveaux médias, Florian Guadalupe est journaliste pour Puremédias depuis octobre 2015. Ses goûts pour le petit écran sont très divers, de "Quelle époque" à "L'heure des pros", en passant par "C ce soir", "Koh-Lanta", "L'équipe du soir" et "La France a un incroyable talent".
Le philosophe était l'invité hier matin du "Grand rendez-vous" diffusé sur Europe 1 et CNews, en partenariat avec "Les Echos".
"Ils ne vont pas donner la parole aux bourreaux !" : Alain Finkielkraut dézingue "C Politique" et "C l'hebdo" © CNews
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Karim Rissouli se défend. Hier matin, Alain Finkielkraut était l'invité du "Grand rendez-vous", présenté par Sonia Mabrouk sur CNews et Europe 1, en partenariat avec "Les Echos". Interrogé sur l'utilité de la redevance audiovisuelle, dont Marine Le Pen et Eric Zemmour propose la suppression, le philosophe s'est vivement attaqué à la chaîne France 5, et plus particulièrement à deux émissions, "C l'hebdo" et "C Politique".

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L'essayiste a fait savoir qu'il fallait "critiquer certaines dérives de la radio", "mais aussi de la télévision" publique. "Il y a principalement France 5. L'émission 'C Politique' est l'abréviation de 'C Politique-ment correct'. Il y en a une autre, 'C l'hebdo' où on a vu hier trois ultra-féministes se déchaîner contre ces hommes qui violent, qui tuent !", a enchaîné Alain Finkielkraut, faisant référence à Aloïse Sauvage, Lola Lafon et Léa Michaëlis, invitées dans le programme d'Ali Baddou samedi.

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"Elles ont explique que c'est affreux, parce que quand elles portent plainte, on leur demande des explications, c'est-à-dire militer contre la présomption d'innocence. Alors même que des féministes critiquent ce genre d'attitude. Marie Dosé et 104 avocates ont dit que la présomption de culpabilité dans les agressions sexuelles était extrêmement dangereuse à propos de 'Me Too'", a poursuivi l'écrivain. Et de lancer : "Ces femmes-là n'ont pas le droit de cité ! Pourquoi n'ont-elles pas le droit de cité ? Parce que les animateurs de ces émissions souffrent avec les victimes ! Donc, ils ne vont pas donner la parole aux bourreaux". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.

Alain Finkielkraut n'avait visiblement pas regardé le sommaire de "C Politique" hier avant de critiquer l'émission de France 5. Dans un tweet, Karim Rissouli a répondu au philosophe, lui indiquant que Marie Dosé était justement l'invitée fil rouge de son programme hier soir. "Cher Alain Finkielkraut, est-ce un manque de chance ou juste de l'aveuglement ? En tout cas, parfois, on tombe totalement à côté", a répliqué le présentateur, avant d'inviter Alain Finkielkraut à voir également en replay l'intervention de Marie Dosé dans "C ce soir" sur France 5. De son côté, Thomas Snegaroff, animateur de "C Politique, la suite" et "C ce soir" le jeudi, lui a rappelé qu'il avait "lui-même déjà été invité" dans l'émission du dimanche de France 5.

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