Politique
Marine Le Pen veut privatiser l'audiovisuel public
Publié le 9 septembre 2021 à 13:12
Par Florian Guadalupe | Journaliste
Passionné de sport, de politique et des nouveaux médias, Florian Guadalupe est journaliste pour Puremédias depuis octobre 2015. Ses goûts pour le petit écran sont très divers, de "Quelle époque" à "L'heure des pros", en passant par "C ce soir", "Koh-Lanta", "L'équipe du soir" et "La France a un incroyable talent".
La candidate l'a annoncé hier en marge d'une interview au "Figaro".
Pour Marine Le Pen sur France Inter, Eric Zemmour se comporte comme "un candidat à la présidentielle" © Abaca
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Les premières lignes de son programme. Hier soir, sur le site du "Figaro", Marine Le Pen a accordé un entretien afin de présenter plusieurs de ses propositions pour la présidentielle de 2022. A la veille de sa rentrée politique à Fréjus, la présidente du Rassemblement national a notamment annoncé son intention de privatiser l'audiovisuel public si elle entre à l'Elysée.

"Arte ne sera pas concerné"

"C'est immédiatement 2,8 milliards de redevance que nous rendons aux Français. Nous sommes une grande démocratie. A-t-on encore besoin d'un audiovisuel public de cette taille ?", a interrogé Marine Le Pen, qui souhaite tout de même "préserver certaines choses" et semble surtout viser France Télévisions et Radio France. "L'audiovisuel d'outre-mer par exemple, comme la voix de la France dans le monde (France Médias Monde, ndlr). Arte ne sera pas concerné et l'INA sera transféré au ministère de la Culture et intégrera les archives nationales". Selon la députée du Pas-de-Calais, "cette privatisation d'un audiovisuel public dont il est de toute façon de plus en plus difficile de distinguer la spécificité, permettra de consolider le secteur audiovisuel privé qui subit la concurrence de plateformes aux moyens considérables".

Interrogée sur l'hypothèse d'une candidature d'Eric Zemmour, Marine Le Pen a affirmé "la prendre au sérieux" : "Je n'ai pas la culture du mépris ou de l'arrogance. Je pense que le monde se sépare entre ceux qui croient en la France et ceux qui ne croient pas en elle. Parmi ceux qui croient en la France, je considère que je n'ai pas d'adversaire. De Zemmour à Montebourg, je peux avoir des concurrents virtuels mais pas d'adversaire".

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