Patrick Cohen a ri jaune. Hier soir, dans "C à vous" sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine recevait trois des humoristes de France Inter : Charline Vanhoenacker, Guillaume Meurice et Alex Vizorek. Ancien de la radio publique et désormais matinalier d'Europe 1, Patrick Cohen a eu le droit à une jolie pique du chroniqueur de Thierry Ardisson dès l'arrivée des trublions sur le plateau.
Alors que la présentatrice du talk-show souhaitait aborder sa promotion, Alex Vizorek a coupé Anne-Elisabeth Lemoine pour offrir un drôle de cadeau à Patrick Cohen. "Ce sont des anti-dépresseurs ! La semaine prochaine, il y a les audiences d'Europe 1. Ce sont des petites poudres à mettre sur un sucre et comme ça, vous allez aller beaucoup mieux", a-t-il lancé. "Mais ça va très bien... Alex, franchement...", a glissé la voix des matins d'Europe 1, alors qu'Anne-Elisabeth Lemoine a pris la défense de son chroniqueur : "Non, tout va bien. Il n'a pas besoin de médicaments. Le talent suffit !". D'un ton ironique, Guillaume Meurice a ajouté : "Quelle méchanceté ce Vizorek ! C'est fou ! Moi, je n'aurais jamais osé, Patoche. Il n'a aucun respect."
L'animatrice de "C à vous" a rapidement changé de sujet pour aborder l'actualité de ses invités : "Si vous êtes là ce soir, c'est que lundi, vous serez - sauf Charline - sur la scène de l'Olympia, entourés de tous les humoristes de France Inter". "Sauf moi aussi", a précisé Guillaume Meurice, provoquant le rire d'Anne-Elisabeth Lemoine, avant qu'il n'explique avec humour la raison de son absence : "Je me suis dit que produit par Dumontel dans la salle de Bolloré, je ne le sens pas trop ! Je préfère rester à la maison, me faire une tisane !" puremedias.com vous propose de visionner la séquence diffusée hier soir sur France 5.
Si Alex Vizorek s'est moqué des prochaines audiences d'Europe 1, c'est parce que Médiamétrie révélera jeudi les audiences des radios sur la vague novembre-décembre 2017. Après une rentrée particulièrement décevante, réunissant 3,9 millions d'auditeurs - sa pire rentrée historique -, la station du groupe Lagardère ne devrait pas inverser la tendance.
Une situation que la direction de la station de la rue François Ier assume, à en croire Frédéric Schlesinger, directeur général, dans les colonnes du "Monde" le 9 janvier dernier. "Qui connaît la radio sait parfaitement que, quand on change 90% de sa grille, ce n'est pas en quelques mois qu'on repart à la hausse. (...) Je souris lorsque l'on évoque une rentrée ratée : il ne peut en être autrement, car il faut d'abord perdre avant de gagner. D'ailleurs, nous n'attendons toujours rien de bon des chiffres du mois de janvier", a-t-il annoncé dans le quotidien.