On a tout lu sur la mort brutale de la chanteuse Amy Winehouse, le 23 juillet dernier, à son domicile londonien. Peu après sa disparition, ses excès en tous genres avaient été largement pointés du doigt par les médias mais les premiers résultats des enquêtes avaient conclu à une mort "inexpliquée" qui n'avait pas été causée par la consommation de drogues. Néanmoins, des traces d'alcool avaient bien été relevées dans son organisme même s'il n'était "pas encore possible de déterminer si cela (avait) joué un rôle dans sa mort" indiquaient ses proches au mois d'août.
Pourtant, c'est bel et bien l'alcool qui est à l'origine de la mort de l'artiste de 27 ans. Les enquêteurs indiquent aujourd'hui que l'autopsie d'Amy Winehouse a révélé un taux d'alcoolémie supérieur de quatre à cinq mois la limite du taux déterminant la conduite en état d'ivresse. Mais au-delà de cette consommation excessive, c'est surtout le fait que la chanteuse avait décidé d'arrêter de consommer de l'alcool plusieurs jours avant sa disparition qui est en cause.
Son décès est donc le résultat de ce que les médecins appellent un "stop and go", un choc provoqué par la consommation excessive d'alcool ingérée après une période d'abstinence.