Perte sur salaire. Interrogée par "Télé 2 Semaines", Anne-Sophie Lapix, qui présente le "20 Heures" de France 2 depuis la rentrée, confie au détour d'une question gagner "moins bien" sa vie que lorsqu'elle était sur France 5. Mais elle ne semble pas s'en plaindre. "Avant, j'étais salariée d'une boîte de production. Et c'est la règle quand on passe du privé au public... Les personnes qui vont travailler au '20 Heures' ne cherchent pas à être mieux payées", confie la présentatrice, tout en refusant de donner des chiffres. De même que si son arrivée sur France 2 a été très commentée, elle refuse d'être qualifiée de "reine de l'info". "Le mot 'reine' implique une forme d'autorité et il se trouve que je ne suis pas autoritaire", précise-t-elle.
Concernant le nouveau plateau du journal télévisé, plus grand, plus moderne, Anne-Sophie Lapix le qualifie de "vraie cathédrale !". "Aujourd'hui, je voudrais pouvoir apporter un petit peu plus de chaleur à la présentation". Et de préciser : "Je ne sais pas tellement par quel bout le prendre. Certainement avec les invités, qui vont progressivement être plus nombreux sur le plateau". Elle regarde de manière détachée la concurrence qui l'oppose avec le JT de TF1 présenté par Gilles Bouleau. "Je ne suis pas arrivée pour battre TF1. Ce n'est pas mon objectif et on ne me l'a pas du tout assigné. C'est une bonne chose si nous maintenons un faible écart", pense celle qui a battu le "20 Heures" de TF1 le soir de sa première sur le service public. La journaliste a même refusé la co-présentation de "L'émission politique" pour se concentrer sur son journal.
Enfin, Anne-Sophie Lapix se dit concernée par le harcèlement sexuel. "Je trouve formidable qu'on en parle et que, tout à coup, les personnes responsables de ce genre d'agressions se sentent menacées, ou au moins mal à l'aise". Un sujet qui a touché la rédaction de France 2, avec la plainte et les témoignages dont Eric Monier, l'ancien directeur de la rédaction, fait l'objet depuis quelques jours. Même si elle ne cite personne, la présentatrice avoue : "Il est arrivé qu'un patron me fasse des propositions assez claires en profitant de sa position. C'était au tout début de ma carrière, en province".