Deux sujets se sont semble-t-il télescopés hier soir au "20 Heures" de France 2. Anne-Sophie Lapix, aux commandes du JT suivi hier par près de 7,0 millions de téléspectateurs, est longuement revenue sur le coronavirus mais a également évoqué en fin de journal le cas de Sophie Pétronin, travailleuse humanitaire franco-suisse enlevée au Mali en 2016.
"La France a une preuve de vie de l'otage française Sophie Pétronin, selon son fils. Elle daterait du début du mois de mars", a ainsi commencé la journaliste, avant de rappeler que celle-ci "dirigeait une ONG venant en aide aux enfants souffrant de malnutrition". Et c'est au moment d'évoquer les circonstances de son enlèvement que les choses ont pris un tournant inattendu, puisqu'elle a assuré que le "groupe islamiste" responsable de son enlèvement vivait "depuis 16 jours maintenant en confinement"...
Si le visage d'Anne-Sophie Lapix n'était pas visible à ce moment-là, l'incertitude et la gêne de la journaliste étaient clairement audibles, à mesure qu'elle réalisait le côté saugrenu de ce qu'elle était en train de lire. Dès sa phrase terminée, la journaliste s'est immédiatement reprise, présentant ses excuses et reprenant la phrase sur le groupe islamiste sans y ajouter la précision clairement erronée sur le confinement. "Excusez-moi, un petit souci de prompteur", a-t-elle glissé en reprenant ses fiches, avant d'enchaîner avec le sujet suivant. puremedias.com vous propose de découvrir cette séquence.