Boîte à archives. À l’heure où les divertissements des années 2000 ont le vent en poupe, ces dernières semaines, des extraits d'Arthur aux commandes du jeu "À prendre ou à laisser" ont inondé les réseaux sociaux. Dans ces images, compilées sur Instagram en décembre 2024 par le média féministe luxembourgeois "L’effrontée", Arthur adopte un comportement ouvertement sexiste à l'égard des candidates du programme. On le voit notamment se montrer très tactile avec des candidates jusqu’à en embrasser une par surprise.
L'animateur enchaînait aussi les propos déplacés. "Il est jaloux votre fiancé ?", "J’ai toujours aimé les femmes qui me résistaient", "J’aime beaucoup votre chemisier, et le fait de l’avoir pris une taille en dessous, je trouve que c’est tout de suite mieux", murmure-t-il dans ce montage. "C’était une autre époque", avait réagi le principal intéressé dans une interview accordée au "Parisien", ajoutant qu’"aujourd’hui, on ne pourrait plus animer de la même manière".
Ces images, devenues virales, ont suscité, en parallèle, une vague de commentaires violents mais aussi de messages menaçants et à caractère antisémite à l'encontre d'Arthur. Selon une dépêche de l'AFP, publiée ce mardi, l'animateur a déposé plainte en décembre. Le Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH) a ainsi ouvert une enquête "pour injures publiques aggravées par un motif discriminatoire en lien avec la religion". Elle a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP). Son avocate, Jade Dousselin, a dénoncé un "cyberharcèlement calomnieux" contre son client. "Depuis ce raid numérique, lui comme sa famille sont fortement menacés, sa sécurité a été renforcée", a expliqué l’entourage d’Arthur à l’AFP.