Un lièvre -ou plutôt "un chacal", a été levé dans le documentaire "Arthur, un enfant de la télé", diffusé le jeudi 26 décembre sur TF1. Pendant plus de vingt ans, l'animateur d'"À prendre ou à laisser" avait gardé le mystère sur l'identité de l'un des personnages phares du jeu. Tout au long de la partie, le maître des boîtes échangeait avec un énigmatique interlocuteur, dit "le banquier", au téléphone, ce dernier négociant des sommes avec les candidats pour qu'ils quittent la partie. "Le banquier, c’était le méchant et comme personne ne savait qui il était, je l’ai appelé le chacal. C’était un copain à moi, un mec hyper drôle", a révélé la cible d'images d'archives sur son comportement déplacé de l'époque, avant de dévoiler le visage de son associé.
Derrière l'aplomb de ce mandataire se cachait en réalité Laurent Zeitoun, membre de la production et proche du chef de bande de "Vendredi tout est permis". "Je suis le banquier des boîtes d''À prendre ou à laisser'. Normalement, je n'existe pas, c'est la première fois que je le dis", a confié face caméra celui qui a collaboré à de nombreux succès du cinéma français dont "Les 11 commandements" avec Michael Youn, la comédie "Eyjafjallajökull" avec Dany Boon, ou encore "Intouchables" avec Omar Sy.
Arthur a dévoilé l'envers du décor de leurs coups de fil, où de son propre aveu, son acolyte lui "a tout fait". "Les gens imaginaient un mec qui faisait : ‘Je vous propose…' mais pas du tout", a-t-il expliqué en prenant une voix gutturale. Or, tous les moyens étaient bons pour faire rire le Monsieur Loyal du divertissement comme "parler la bouche pleine. "Tous nos fous rires venaient du fait que c’était un pote qui devait juste me donner une information, n’importe qui aurait pu le faire, et qui s’est retrouvé à jouer un personnage et à m’écrire des blagues et là, ça a été fantastique", a reconnu celui qui a laissé volontiers le banquier endosser le rôle de la vedette de l'émission.